Le ministre Ould Abbas à Echourouk : « Ils nous ont attaqué comme des sauvages »

Nous avons des enregistrements compromettants ;La tribune officielle n’a pas été épargnée ;Ils ont sifflé l’hymne national algérien

• Le ministre de la solidarité, de la famille et des ressortissants algériens établis à l’étranger, Djamel Ould Abbas, qui était parmi la délégation algérienne, qui s’est rendue au Caire, a affirmé que les supporters algériens ont été violemment agressés par les égyptiens, et que même la délégation officielle, y compris les ministres présents au Cairo Stadium. Et c’est ainsi qu’il a mis l’accent sur la honte égyptienne, qui est sure d’avoir marqué l’histoire, et que jamais ils ne l’oublieront. Il a indiqué que le communiqué de l’ambassade d’Algérie en Égypte, quant au démenti de l’information annonçant la mort de quelques uns de nos supporters, s’est basé sur des renseignements recueillis par le ministère égyptien de l’intérieur à travers ses canaux sécuritaires.
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• Dans une déclaration à Echourouk, Ould Abbas a démenti l’information « d’avoir déclaré à des chaînes égyptiennes que les supporters algériens n’avaient pas été agressés par des égyptiens », avant d’ajouter « Comment puis-je dire cela, alors que moi-même, en ma qualité de ministre,  j’ai pas été épargné de cette agression, et je n’ai pas quitté ma place dans la tribune officielle, et je vous laisse imaginer la souffrance des algériens qui sont rentrés sur le terrain »
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• En clair, il a dit « on était victime d’un sketch où les autorités avaient joué leurs rôles dans l’hypocrisie. Dés notre arrivée, ils nous ont donné des garanties, mais dés notre sortie de l’aéroport, on a compris l’enfer qu’on nous a préparé », et il poursuit « on a pris place sur la tribune officielle, on a été soumis à une pression terrible, mais jamais on a imaginé que leur haine pouvait arriver à siffler l’hymne national algérien, même les joueurs n’avaient rien entendu. J’ai salué l’hymne national algérien comme un militaire le ferait, et j’ai fais de même avec l’hymne national égyptien, mais j’ai élevé ma voix en présence de 14 ministres égyptiens, pour dire « la honte à l’Égypte, cet hymne national, c’est malheureux que la haine et le mépris arrivent au degrés de  siffler le drapeau national.
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• Dans le même sillage, le ministre a indiqué « dés qu’ils ont marqué le deuxième but, je fus ciblé de tirs par un grand sac, qui comprenait des figues sèches, et à ce moment là, on ne pouvait distinguer le ministre du citoyen, parce que les tirs en direction des tribunes réservées aux algériens avaient pris une tournure horrible »
• Quant aux preuves sur la véracité de ses propos, Ould Abbas a déclaré « on a un enregistrement vidéo mettant en évidence les agressions dont avaient fait l’objet des officiels algériens ainsi que de simples citoyens algériens sur les tribunes du stade de la mort au Caire », Ould Abbas n’a pas hésité à utiliser un langage rural, pour dire simplement « ils nous ont attaqué comme des sauvages », essayant ainsi de décrire la férocité et l’animosité de l’agression. Ould Abbas est revenu sur l’incident du caillassage du bus des Verts, pour condamner la partie égyptienne qui a traité le ministre algérien de la jeunesse et des sports, El Hachemi Djiar, de menteur et d’être l’instigateur du scénario de ce qu’ils appellent « historiette du bus »
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• Quant à la véracité de l’existence de morts parmi ceux qui avaient été agressés, le ministre a répondu que jusqu’au moment de son départ du Caire, avant-hier soir, l’ambassade d’Algérie n’avait enregistré, via le représentant de la sécurité là bas, aucun cas. Pour ce qui est des témoignages et photos rapportés par des supporters, revenant de l’enfer, le ministre a déclaré que le communiqué de l’ambassade d’Algérie au Caire affirme qu’aucun mort n’a été enregistré, même si, moi-même, je confirme qu’il y avait des agressions très graves, tout en indiquant que les rapports du ministère égyptien de l’intérieur se basent à leur tour sur ceux établis par ses services de sécurité.
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• Quant aux chaînes satellitaires qui ont utilisé ses déclarations indiquant qu’il a été très bien reçu, pour infirmer les témoignages parvenus en Algérie quant aux agressions dont des algériens avaient fait l’objet, le ministre Ould Abbas a démenti tout ce qui a dit sur ces chaînes, et que à vrai dire, ses déclarations concernaient les rumeurs, qui faisaient état que des égyptiens avaient été agressés en Algérie et que ces derniers avaient été délestés de leurs biens.