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Le président de la chambre algérienne de commerce et d’industrie au forum d’Echorouk : Le volume du marché parallèle en Algérie représente 10 milliards de dollars

الشروق أونلاين
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Le président de la chambre algérienne de commerce et d’industrie au forum d’Echorouk : Le volume du marché parallèle en Algérie représente 10 milliards de dollars
le président de la CCIA

Le président de la chambre de commerce et d’industrie a déclaré en marge du forum d’Echorouk que le volume du marché noir en Algérie varie de 9 à 10 milliards de dollars, et ce qui représente le chiffre d’affaire produit par plus d’un million d’employés qui opèrent dans le marché parallèle, qui menace les entreprises publiques, et retardera l’entrée des investissements étrangers, notamment après la perte de crédibilité

Et malgré le danger du marché noir sur l’économie nationale, il affirme être contre l’abolition de ce marché, puisqu’il occupe 15% des employés et alimente une tranche importante d’algériens, mais il propose de les mettre dans les règles pour un intérêt commun.

 

Pour plus d’efficacité  et drainer les employés du marché noir vers le cadre officiel

 

 M. Ben Jaber propose de réduire les cotisation sociales des entreprises à moins de 36% de la taxe sur la valeur ajoutée estimée actuellement à 25%, ainsi que la réduction de la taxe sur le gain qui sera réinvestie avec la taxe sur le revenu individuel à une taux qui n’excède pas 10%.  

 

Toutes ces réductions seront remplacées par les impôts où seront introduits tous les employés qui ne sont pas déclarés.

 Les investissements arabes en Algérie dépassent 19 milliards de dollars pour 2008 

Le président de la chambre de commerce souligne que les investissements  arabes enregistrés cette année en Algérie a atteint 19 milliards de dollars dans les secteurs de l’industrie, des banques, des assurances, de l’agriculture, dessalement d’eau de mer, tourisme, pétrochimie et création d’énergie.

Il affirmera que ces investissements sont depuis 2000 une réalité de terrain, et ce  grâce aux efforts de marketing et promotion de l’image de l’Algérie qui était inconnu dans la cartographie des investisseurs arabes.  

 

Il citera à titre d’exemple le groupe Orascom et certaines banques arabes qui ont réussi, et qui sont aussi des pôles d’emploi, et qui ont réussi à réaliser des chiffres d’affaires importants ce qui a encouragé  de grands  investisseurs  des émirats arabes, Arabie saoudite, d’Egypte, Qatar,  koweit et Oman à  renter en force en Algérie avec des projets énormes.

 La taxe sur le chiffre d’affaires nourrit l’inflation en Algérie  

L’invité du journal demandera au gouvernement de réviser certaines mesures sur des taxes appliquées sur l’entreprise algérienne, considérant qu’elle alimente l’évasion fiscale , certains considérant que c’est une taxe inflationniste, comme la taxe sur l’activité professionnelle estimée à 2 % du chiffre d’affaires.

 

L’orateur explique que  la continuité de la pression fiscale actuelle et le volume du marché parallèle, qui connaît un important élargissement continu, peuvent provoquer la chute du secteur économique officiel.

M. Jaber assure, par ailleurs,  que le chiffre d’affaires au niveau du marché parallèle en Algérie est à environ 9 à 10 milliards de dollars, et dans le cas  ou ce secteur n’est pas injecté dans un cadre juridique de l’économie, il sera impossible   de sauvegarder l’entreprise algérienne, mais aussi de convaincre les étrangers de venir investir en algérie.  

 

Le président de la chambre souligne que le volume de la fuite para fiscale est actuellement de 120 milliards de dinars annuellement, sur un total de 800 milliards de fiscalité annuelle. 

 

Pour lui, la généralisation des moyens de paiement électroniques est l’unique moyen qui permettra à l’Etat d’avoir raison du marché parallèle.

 Présence de l’Algérie dans les chambres arabes européennes est important pour défendre nos intérêts économiques 

Notre invité, insistera,  sur l’importance d’une représentation de l’Algérie dans les conseils administratifs des chambres arabes européennes de commerce et d’industrie, et spécialement la chambre française arabe, arabe italienne, et arabe espagnole, et allemande.

 

Il considère que cette présence est une  place naturelle pour défendre les intérêts économiques de l’Algérie qui était absente pendant  plus de deux décennies de ces espaces.

 

 Il demandera au gouvernement d’accélérer la révision de la constitution des délégations diplomatiques à l’étranger, et donner une importance à la représentation économique et commerciale à l’étranger, notamment dans les pays où se trouvent des produits algériens avec de hautes capacités de compétitivité, dont les pays de l’ouest africain.      

                                              

La chambre française  de commerce et d’industrie en Algérie opère hors du cadre légal  

Ben Jaber évoquera également la politique de fonctionnement de la chambre de commerce et d’industrie de « deuxième collège », et qui travaille selon lui hors la loi.  Parce qu’elle a défié la loi de 1990, et n’a pas régularisé sa situation.

 

D’autant plus qu’elle fonctionne avec des cotisations  des hommes affaires algériens sans leur donner le droit d’élection ou de candidature et c’est pour cette raison même que la chambre algérienne n’a pas d’échanges avec elle.

 

Ce qui est bizarre dans l’affaire c’est que malgré cette marginalisation la chambre française compte 1 200 hommes d’affaires algériens, contre 300 français.

 

Les algériens payent 30 000 dinars de participation annuelle, tandis que les français eux payent 9000 dinars, malgré cela ils s’introduisent pour avoir des visas vers la France.

  Nous demandons la récupération du palais des expositions pour l’exploiter comme il se doit  

La chambre de commerce et d’industrie demande à récupérer certains de ses biens nationalisés après la dissolution de toutes les chambres avant 1975, et dont le palais des expositions qu’elle gérait en même temps avec l’entreprise portuaire, et l’aéroport d’Alger.

 

La chambre a réalisé le palais des expositions après l’obtention d’un prêt de 2 millions de dollars de la chine, un prêt qu’elle a commencé à rembourser avant sa dissolution et son remplacement par l’office national des expositions, qui remboursera l’intégralité du prêt, pour que le bien  revienne à la chambre de commerce sur une période de 99 ans.

 

 La chambre de commerce  demande à exploiter le palais qui lui revient de droit, puisqu’il lui permettra de créer des bénéfices pouvant atteindre les 70 millions de dinars annuellement.  

Une somme suffisante pour la création de nouveaux édifices du genre dans les grandes villes.

 

Notons que, la chambre de commerce et d’industrie a déjà récupéré 3 étages rez- de- chaussés se trouvant sous son siège actuel dans la capitale, et demande à récupérer davantage.  

  

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