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Le président malien veut se « racheter » : un nouveau ministre de l’Intérieur, ami de l’Algérie, reprendra du service

الشروق أونلاين
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Le président malien veut se « racheter » : un nouveau ministre de l’Intérieur, ami de l’Algérie, reprendra du service

ATT, qui avait tenté avec l’échec que l’on sait, de jouer les émissaires entre AQMI et les pays occidentaux, en remettant par le biais de ses négociateurs, les rançons aux preneurs d’otages, au risque de se mettre sur le dos Alger, laquelle refuse catégoriquement ce genre de pratiques illégales, car les « retombées » la touchent à chaque fois de plein fouet, se trouve aujourd’hui en situation indélicate. D’un coté, Paris et Washington risquent de l’entrainer dans une guerre inutile et couteuse, et dont il assumera les conséquences, seul, au plan intérieur, et d’un autre, ses voisins, principalement l’Algérie, commencent à s’impatienter.

 

  • Le président malien Amadou Toumané Touré semble depuis quelques jours sur la corde raide. Après avoir contourné les accords d’Alger, en permettant à la France et aux Etats Unis de prendre pied à Kidal, il a carrément tourné le dos à ses engagements précédents avec l’Algérie, concernant la lutte contre Al Qaida au Sahel « avec les moyens de bord », c’est-à-dire avec l’aide d’une armée conjointe composée des quatre pays confrontés à la menace AQMI, en l’occurrence l’Algérie, le Mali, le Niger et la Mauritanie.
  • ATT, qui avait tenté avec l’échec que l’on sait, de jouer les émissaires entre AQMI et les pays occidentaux, en remettant par le biais de ses négociateurs, les rançons aux preneurs d’otages, au risque de se mettre sur le dos Alger, qui refuse catégoriquement ce genre de pratiques illégales, car les « retombées » la touchent à chaque fois de plein fouet, se trouve aujourd’hui en situation indélicate. D’un coté, Paris et Washington risquent de l’entrainer dans une guerre inutile et couteuse, et dont il assumera les conséquences, seul, au plan intérieur, et d’un autre, ses voisins, principalement l’Algérie, commencent à s’impatienter.
  • ATT, qui n’ignore pas que c’est Alger, depuis une vingtaine d’années, qui calme les rebellions du nord, qui éclatent au gré des tensions, et qu’Alger est un élément clé dans la stabilité de son propre pays, « ne souhaite plus en faire plus ». Désormais, le temps est à la recherche d’une solution idéale. Pour le moment, cette solution semble s’appeler Soumeylou Boubèye Maïga, homme rompu à la négociation et ami de l’Algérie de longue date. Selon la presse à Bamako, cet homme distingué pourrait être placé à la tête du ministère de l’Intérieur.
  • L’ancien ministre de la Défense, Soumeylou Boubèye Maïga, excellent connaisseur du Nord-Mali, devrait prochainement même être nommé à ce nouveau poste, dans le sillage des efforts de Bamako pour trouver l’équilibre entre Al Qaida et la pression occidentale sur le pays.
  • Soumeylou Boubèye Maïga joui de la confiance d’Alger, partenaire clé du Mali, et force le respect de Touré lui-même. En fait, il est appelé à jouer un rôle central dans la mise en place du Centre de renseignement sur le Sahel (CRS), créé le 29 septembre à Alger.
  • Soumeylou Boubèye Maïga a longtemps dirigé la Sécurité d’État à l’époque d’Alpha Oumar Konaré. Parfait connaisseur du Nord-Mali, il dirige aujourd’hui l’Observatoire du Sahara et du Sahel, et connaît tous les problèmes posés par la zone Tessalit-Kidal-Ansongo. ATT souhaite surtout retrouver en lui-même le point de liaison avec Alger.

 

 

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