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Le sort inconnu de trois harragas algériens partis vers l’Espagne

Le sort inconnu de trois harragas algériens partis vers l’Espagne

Pourtant, l’Espagne n’attire plus. Soit que la « harga » ne séduit plus, ne fait plus recette, ou que la situation des harragas est moins rude. Ou autre chose encore. En tout cas, le nombre des harragas décroit comparativement aux années précédentes. Un récent rapport établi par des ONG humanitaires implantées en Espagne et en Italie, dit clairement que le nombre de harraga algériens vers l’Espagne a nettement régressé en 2010.

Trois familles d’Oran restent toujours à la recherche de leurs enfants, portés disparus depuis le 22 aout dernier. Partis du large d’Oran vers l’Espagne, leur embarcation de fortune a dérivé.Ils étaient onze jeunes à tenter l’aventure. Huit jeunes ont été repêchés par un bateau marchand battant pavillon philippin, mais on en est toujours sans nouvelles de trois jeunes. Ni leurs corps n’ont été trouvés, ni un quelconque signalement n’a été donné pour ce qui les concerne, et rien ne prouve qu’ils sont morts en haute mer.

Pourtant, l’Espagne n’attire plus. Soit que la « harga » ne séduit plus, ne fait plus recette, ou que la situation des harragas est moins rude. Ou autre chose encore. En tout cas, le nombre des harragas décroit comparativement aux années précédentes. Un récent rapport établi par des ONG humanitaires implantées en Espagne et en Italie, dit clairement que le nombre de harraga algériens vers l’Espagne a nettement régressé en 2010.

Les rapports précise que pour l’année 2009, l’Espagne a enregistré pas moins d’une cinquantaine d’immigrés clandestins sur ses côtes, niant l’existence de corps d’Algériens en Espagne et confirmant le rapatriement de six corps d’immigrés clandestins algériens durant la même année 2009.

Madrid nie avoir enterré des Algériens ous les appelations de « X Algérien », car il est interdit –dans la législation ibérique- d’enterrer des corps non identifiés. La loi espagnole l’interdit clairement et aucun permis d’inhumer n’est alors délivré. Le 24 mars dernier, le ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté nationale à l’étranger, Djamal Ould Abbès, avait annoncé que les corps de six émigrants clandestins avaient été récupérés auprès de l’Espagne.

Le ministre avait précisé que les familles qui adressent au ministère une demande concernant la disparition de l’un de leurs membres suite à une expédition d’émigration clandestine, subissent des analyses ADN, qui sont envoyées au centre international de Grenade (Espagne) spécialisé dans les analyses ADN. «En cas de concordance entre l’ADN de la dépouille et de la famille, c’est le ministère qui prend en charge le rapatriement de la dépouille au pays», a-t-il ajouté. Le droit espagnol n’autorise pas l’incinération des dépouilles, a confirmé Ould Abbès, ajoutant que les résultats des analyses ADN de chaque dépouille sont toujours exigés.

 

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