Français

Les citadins en route vers la campagne !

الشروق أونلاين
  • 1981
  • 2

La décennie noire en Algérie a considérablement contribué au dépeuplement des villages et le surpeuplement des villes.

Le phénomène s’est nettement intensifié au début du troisième millénaire, an 2000, où les villes ont vu leur population doubler, voire tripler…

En revanche, des citadins ont émis le souhait d’aller vivre dans les villages, loin des embouteillages, du brouhaha des gens, des moteurs, des usines, des voitures…

Interviewés par Echorouk, nombreux sont les Algérois qui souhaitent aller en milieu rural pour mener une vie paysanne.

Omar Khelafia, un ingénieur de 40 ans habitant El Biar à Alger a déclaré à Echorouk qu’il souhaitait bénéficier d’un prêt bancaire pour aller à Aïn Ouessara dans la wilaya de Djelfa pour investir dans l’agriculture et le bâtiment. Notre interlocuteur nous affirma que trois de ses amis ont quitté la capitale pour Djelfa pour se lancer dans l’agriculture.

Bouzid Boughanem, originaire de la wilaya de Blida, qui travaille dans une entreprise privée a dit que la vie en ville était insupportable. « J’enfile la djellaba du fellah, je laboure la terre et je quitte la capitale. Mon seul souhait, c’est l’aide du ministère de l’Agriculture pour m’investir », souligne Bouzid.

« Mon gendre originaire de Hydra, qui n’a jamais quitté la capitale, s’est installé à présent dans une petite localité à Tiaret », ajoute-t-il.

Pour sa part, Mohamed Tahar Ramram, président de l’Association algérienne des viandes a affiché son intention de  quitter Alger pour s’installer à Naâma et s’investir dans l’élevage.  Remram a ajouté que plusieurs de ses amis « algérois » ont quitté depuis près de deux années Alger pour s’installer à Aïn Safra et Naâma où ils s’investissent dans l’élevage ovin.  

مقالات ذات صلة