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Colère en Algérie après le deal de la libération de Sophie Pétronin

Les non-dits de la visite de Le Drian en Algérie

Echoroukonline
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Les non-dits de la visite de Le Drian en Algérie
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Jean-Yves Le Drian, ministre français des affaires étrangères

Le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian est revenu longuement sur les dossiers qu’il ait débattus avec les officiels algériens lors de sa visite en Algérie, mais n’a pas soufflé mot sur le véritable sujet qui l’a poussé à effectuer ce voyage, à savoir les dessous de la libération de l’ex-otage française au Mali Sophie Pétronin.

Selon de sources concordantes, le déplacement du chef du Quai d’Orsay a pour but d’atténuer un tant soit peu la vive colère des autorités algériennes après des millions d’euros versés par la France et la libération de 206 éléments de Al-Qaïda activant dans la région du Sahel, dont certains sont recherchés par la justice algérienne car ils détiennent la double nationalité algérienne et malienne.

L’Algérie est, faut-il le rappeler, l’initiatrice de la proposition incriminant le versement de rançon -à des ravisseurs en contrepartie de la libération des otages- adoptée par l’ONU en 2014. Elle a pour objectif de tarir les ressources financières des groupes terroristes obtenues sous forme de rançon, dont plusieurs Etats européens en ont versée pour obtenir la libération de leurs otages au Sahel et notamment au Mali.

Selon certaines sources concordantes, dont l’agence Sputnik et le journal « El Arab », édité à Londres, Jean-Yves Le Drian aurait été envoyé par Emmanuel Macron pour expliquer aux dirigeants algériens la position française vis-à-vis des dessous de la libération de la dernière otage française dans le monde.

Le journal français Le Monde avait rapporté qu’outre les 9 millions d’euros versés pour obtenir la libération de l’otage française, 206 détenus djihadistes étaient libérés en échange.

La libération de ces derniers constitue en effet une menace pour l’Algérie qui partage quelque 1200 km de frontières avec le Mali.

La même source, citant de personnalités algériennes réclamant l’anonymat, a estimé que le responsable français n’aurait pas réussi à apaiser la colère de ses hôtes bien qu’il ait loué les efforts du président de la République Abdelmadjid Tebboune visant à reconstruire les institutions de l’Etat à travers le référendum sur la Constitution.

Mohamed Meslem / Traduit par: Moussa. K.

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