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Bien que leurs leaders croupissent en prison

Les partis de l’”alliance présidentielle” toujours au service du pouvoir!

Echoroukonline
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Les partis de l’”alliance présidentielle” toujours au service du pouvoir!
D.R

Les dessous de l’adoption du projet de loi de révision de la Constitution ont révélé que les partis sur lesquels comptait l’ancien régime – déchu après le Hirak- restaient toujours au service du pouvoir.

En effet, les partis formant l’alliance présidentielle en l’occurrence le FLN, le RND, TAJ et le MPA ont tous voté pour le projet de révision constitutionnelle au sein des deux chambres du Parlement.

Ces formations qui s’étaient regroupés dans un collectif de soutien à l’ancien président de la République Abdelaziz Bouteflika ont été décriées par le peuple qui s’était soulevé contre le 5e mandat que voulait briguer ce dernier et réclamé le changement du système.

Force est de rappeler également que les chefs de file de ces partis sont aujourd’hui derrière les barreaux pour leur implication dans des affaires de corruption ayant engendré un grand préjudice à l’économie du pays, voire à l’image du pays si l’on sait que ces derniers occupaient les plus hautes fonctions de l’Etat.

Il s’agit en effet de Djamel Ould Abbès et Mohamed Djemiai (FLN), Ahmed Ouyahia (RND), Amar Ghoul (TAJ) et Amar Benyounès (MPA).

Malgré le boycott du MSP, du Mouvement Ennahda, du PJD, du FFS, du PT et du RCD, le projet de loi a été adopté compte tenu de la majorité des sièges que détiennent les partis dits jadis de l’alliance présidentielle.

A l’évidence, la relation entre la nouvelle équipe dirigeante du pays et ces formations politiques n’est pas au beau fixe. D’ailleurs, elles n’ont pas été associées aux consultations politiques initiées par le président Tebboune. Celui-ci avait même affirmé qu’il n’était pas candidat du FLN lors des présidentielles du 12 décembre dernier mais celui de la société civile.

En outre, Karim Younès, médiateur de la République, ne les avait pas conviées non plus à prendre part aux consultations ayant précédé la tenue de cette échéance présidentielle.

Les millions d’Algériens -qui sont sortis dans la rue le 22 février 2019- ont réclamé outre le départ du pouvoir incarné par Bouteflika et la lutte contre la corruption, la dissolution et la disparition de ces partis de la scène politique, comme ce fut le cas en Égypte et en Tunisie.

Mohamed Meslem / Traduit par: Moussa. K.

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