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Les partis politiques exigent des réformes

Les partis politiques exigent  des réformes

Les partis politiques ont appelé les autorités à dépêcher les réformes prévues, face à la tension que vit le pays ces derniers jours. Ceci évitera au pays de se retrouver en pleine crise, qui sera difficile à surmonter…

 

 Les politiques ont dit à l’unanimité que l’ État n’a pas retenu les leçons des autres pays arabes qui ont connu des violentes révoltes populaires, qui ont conduit au départ des présidents tunisien et égyptien. Ils ont remis en cause le Gouvernement dans la lenteur de mettre en œuvre les réformes proposées il y a plus de trois mois.

 Les partis politiques ont mis l’accent sur la nécessité d’accompagner la dynamique que vit le Monde arabe par des réformes. C’est ce qu’a annoncé, d’ailleurs, Kassa Aïssa, porte-parole du Front de libération nationale (FLN), qui a dit que son parti n’est pas étonné par la transformation des protestations sociales en contestations politiques.

 Kassa Aïssa a catégoriquement refusé de remettre en cause les responsables des ministères qui font l’objet de vives contestations ces derniers jours. Il s’est même interrogé sur « l’efficacité ou non des politiques engagées pour répondre aux revendications sociales des différents secteurs ».

Le  Mouvement de la société pour la paix (MSP) a, de son côté, justifié le vent de colère qui gagne le pays découle de la lenteur dans la mise en œuvre des réformes, que tout le monde s’impatiente à les  voir réalisées sur le terrain.  Selon Mohamed Djoumaâ, porte-parole du MSP, le débat politique doit s’appuyer dans la réforme du régime, et que ce retard dans la mise en place des réformes nécessaires a provoqué davantage de contestations qui enfoncent le pays dans la crise.

Pour Moussa Touati, du parti du Front national algérien (FNA), cette crise que vit le pays réside dans les hommes et non  leurs politiques. Moussa Touati a précisé  que l’aboutissement  à résoudre les problèmes auxquels est confronté le pays, dépend de la définition du concept de l’ État.

 Le secrétaire général du Mouvement Ennahdha, Fateh Rabie a considéré que la révolte sociale a fait preuve de l’échec des politiques engagées par le gouvernement et son incapacité à satisfaire les préoccupations des citoyens. Ce qui nécessite son départ. « La dynamique sociale  que vit le pays montre sa situation réelle, contrairement à ceux  qui prétendent d’autres que l’ État est en bonne santé », a déclaré Fateh Rabie.

Quant à Djamel Ben Abdesslam, secrétaire général du Mouvement d’El-Islah, la crise que connaît le pays est due aux mauvaises politiques du régime ainsi qu’à son abstention à ouvrir grand le champ médiatique.   

 

 

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