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Libye : les pro-Kadhafi ont repris Brega et Ras Lanouf

Libye : les pro-Kadhafi ont repris Brega et Ras Lanouf

Les forces du régime libyen de Mouammar Kadhafi ont repris aux insurgés mercredi le port pétrolier stratégique de Brega, dans l'est du pays, ont annoncé des sources proches des rebelles à Ajdabiya. Elles avaient déjà reconquis dans la matinée Ras Lanouf.

 

Les forces loyales au dirigeant Mouammar Kadhafi ont mené mercredi une nouvelle offensive sur Misrata, à l’est de Tripoli, selon un porte-parole de la rébellion et un médecin à Misrata. « La ville de Misrata a été à nouveau ce matin la cible des forces de Kadhafi qui ont tiré aveuglement des obus de chars et des roquettes sur plusieurs secteurs de la ville », a dit ce porte-parole sous couvert de l’anonymat. Le régime libyen avait indiqué lundi avoir mis fin à son offensive contre les rebelles à Misrata où la « sécurité » a été rétablie, selon le ministère libyen des Affaires étrangères sans préciser clairement si la ville avait été reconquise par les forces loyalistes. D’autre part, les insurgés libyens ont subi de nouveaux revers mercredi face aux forces de Kadhafi qui ont repris le contrôle du site pétrolier de Ras Lanouf. Les forces loyalistes, revigorées par l’absence de frappes aériennes occidentales depuis plusieurs jours, ont reconquis dans la matinée Ras Lanouf, prise par les insurgés le 27 mars. Cette ville est située à 370 km à l’ouest de Benghazi, le bastion des rebelles dans l’Est. Pris sous d’intenses tirs de chars et d’artillerie, des centaines de rebelles paniqués ont dans un premier temps reflué vers la ville de Brega, à une centaine de km plus à l’est. « On a un gros souci, on se replie », a expliqué l’un des combattants. « Nous voulons que les Français bombardent les soldats de Kadhafi », a renchéri un autre rebelle, alors que s’intensifiaient les tirs d’armes lourdes et légères.

Débat sur l’armement des rebelles

Alors que l’Otan se prépare à reprendre ce jeudi la tête des opérations militaires en Libye, le retour en force des loyalistes a remis en lumière la question controversée de l’armement des insurgés, évoquée par Washington et Paris lors de la réunion du « groupe de contact » mardi à Londres. La quarantaine de pays sont convenus que Mouammar Kadhafi devait quitter le pouvoir, tout en divergeant sur les moyens de l’y contraindre. Cette question de la fourniture d’armes aux insurgés divise toutefois la communauté internationale. A l’occasion de la réunion de Londres, le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, a déclaré que son pays était prêt à discuter avec ses alliés d’une aide militaire aux rebelles, tout en reconnaissant que ce n’était pas prévu par les résolutions de l’ONU. Devant le Parlement, le Premier ministre britannique David Cameron a affirmé mercredi que son pays « n’exclut pas » de fournir des armes aux rebelles. Même son de cloche aux Etats-Unis où le président Barack Obama avait dit aussi ne « pas l’exclure. Mais je ne dis pas non plus que cela va se faire ». En revanche, la Russie, l’Italie, la Norvège, le Danemark puis la Belgique n’ont pas caché leurs réticences. Ajoutant à l’impression de division de la communauté internationale, le président chinois Hu Jintao a prévenu que les frappes aériennes en Libye pourraient violer l’esprit de la résolution de l’ONU. 

 

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