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Mugabe nargue l’Occident

Mugabe nargue l’Occident

Le président zimbabwéen Robert Mugabe rejette les appels de la communauté internationale qui le presse de démissionner. Il s’accroche au pouvoir même si la propagation fulgurante du choléra dans son pays renvoie à sa défaillance.

  • Robert Mugabe continue de défier les occidentaux et d’exclure tout départ du pouvoir, en dépit du marasme dans lequel s’enfonce le Zimbabwe; crise politique, effondrement de l’économie, chômage, famine et situation sanitaire désastreuse qui a déjà fait près de 600 morts.
  • Après Londres et Washington, Paris réclame le départ du président zimbabwéen qui a suffisamment “pris son peuple en otage”, a indiqué le président français Nicolas Sarkozy.
  • Le plus vieux président d’Afrique ne se laisse pas démonter pour autant. Le chef de l’Etat zimbabwéen accuse les occidentaux, notamment les Etats-Unis et le Royaume-Uni, de comploter contre lui et de préparer une invasion de son pays, en utilisant la crise alimentaire et l’épidémie de choléra pour amener le régime devant le Conseil de sécurité de l’ONU.
  • L’Europe en tout cas affiche sa position sans ambiguïté et durcit ses sanctions contre le régime, mais sur le continent, seul le Botswana voisin a exprimé sa colère en suggérant de priver Mugabe des ressources qui le maintiennent à la tête du pays, en particulier l’essence, afin de le contraindre à quitter le pouvoir.
  • Les autres pays d’Afrique australe gardent un silence circonspect, se contentant, pour la plupart, de soutenir les négociations sur la formation d’un gouvernement d’union qui ne semblent pas prêtes à aboutir. Le président américain George Walker Bush appelle d’ailleurs ces pays à rejoindre ceux qui  appellent à la fin du règne Mugabe.
  • La démission de Mugabe est, pour l’Occident, le meilleur moyen de mettre fin à l’impasse politique, née de la défaite du régime aux élections générales de mars, ainsi qu’à la débâcle économique qui frappe l’ancien grenier à blé de la région. L’autre point préoccupant, c’est la propagation du choléra qui a touché près de 14 mille personnes et pourrait en affecter 60 mille autres les prochaines semaines selon l’ONU.

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