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Nucléaire Algérien : Washington donne son feu vert à Alger

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Nucléaire Algérien : Washington donne son feu vert à Alger

Les Etats-Unis affichent leur soutien à l'Algérie et l'appuient dans le développement de son programme de l'énergie nucléaire à des fins pacifiques.  

  • Susan F. Burk qui séjournera durant trois jours en Algérie en vue de préparer une rencontre qui se tiendra, en mai, à new York, autour du désarmement, et pour débattre sur les différentes questions concernant la convention de non prolifération affirme que “les USA et l’Algérie œuvrent ensemble dans le but du renforcement “. La représentante spéciale du président Barak Obama précise dans ce sens que “l’Algérie qui joue un rôle précurseur sur le plan diplomatique est un partenaire important avec qui nous souhaiterions œuvrer afin de réaliser nos engagement concernant la non  prolifération “. Susan F. Burk, relève la “vision commune que partagent les deux pays en matière de renforcement du traité de non prolifération d’armes nucléaires”.
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  • La représentante spéciale du président Barak Obama pour les non-prolifération nucléaire a précisé que son pays, les USA soutiennent le programme nucléaire algérien qualifiant les relations entre les deux pays de “fructueuses” lors d’une conférence de presse tenue, aujourd’hui, lundi 22 février, à l’ambassade des Etats-Unis à Alger. “Les Etats-Unis soutiennent tous les pays qui développent un programme nucléaire pour des raisons pacifiques, parmi ces derniers pays l’Algérie” a-t-elle dit annonçant l’existence “d’une convention de jumelage entre les laboratoires d’essais nucléaires algériens et américains”. De nombreux observateurs voient en cette démarche, la prédisposition des Etats-Unis à permettre l’accès au nucléaire à des fins pacifiques à tous les pays dont l’Algérie. Dans cette  course effrénée de nombreux pays vers le nucléaire, à l’exemple de l’Egypte, l’Afrique du Sud et le Maroc qui envisage aussi cette possibilité, les USA semblent être contraints à lâcher du lest. D’autant que la crise générée par la Corée du nord et l’Iran préoccupe la première puissance au monde et l’engage à trouver des stratagèmes pour contrer l’armement nucléaire militaire. D’abord Pyongyang qui refuse de reprendre les négociations à six sur la dénucléarisation de la péninsule coréenne interrompues en 2009. L’Iran qui maintient sa volonté de développer rapidement ses capacités de production d’uranium enrichi envers et contre tout. Ce qui inciterait l’Europe et les USA à faire signer le protocole additionnel au traité de non prolifération nucléaire, TPN. L’on se rappelle que le programme nucléaire algérien avait alors suscité moult inquiétude, notamment de la part du Maroc qui brandissait le spectre de l’instabilité régionale. Les deux réacteurs nucléaires algériens, Al-Nour et Salam, ne seraient pas assez puissants pour produire des armes prohibées comme le suggéraient les rapports américains sous l’ère Bush.
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