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La police a empêché les gardes communaux d’atteindre la Présidence

الشروق أونلاين
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La police a empêché les gardes communaux d’atteindre la Présidence

Des affrontements ont eu lieu hier entre les forces antiémeute et des milliers de gardes communaux dans la région de Oued El Kerma à Birkhadem, où l’on a assisté à des scènes désolantes dont des lutteurs contre le terrorisme durant la décennie noire s’affronter à l’aide de matraques, où des dizaines d’agents ont été blessés de part et d’autre. Cet incident suscite pas mal d’interrogations sur les causes de ces heurts entre ces deux corps affrontés au su et au vu de tout le monde.

Tout semble être dans l’ordre au départ, lorsque des milliers de gardes communaux avancent vers les forces de sécurité ayant assiégé le pont traversant l’autoroute au niveau de Birkhadem. Une fois arrivé à ce point, des organisateurs de la marche ont demandé à leurs camarades de s’assoir par terre. Toutefois, les éléments de la police ont incroyablement agi d’une manière vive en usant des canaux à eau chaude pour disperser les gardes communaux qui s’étaient assis par terre. Des dizaines de gardes communaux arrêtes ont été tabassés et roués de coups de pieds de manière inhumaine par des agents de police, a-t-on constaté sur les lieux.

La brutalité des policiers manifestée contre les gardes communaux a été la goutte qui fat border le vase, en enregistrant des affrontements entre policiers et gardes communaux en faisan recours à des matraques, eaux chaudes…etc. Ces heurts se sont étendus vers d’autres quartiers et cités avoisinants en suscitant ainsi un climat de panique parmi les citoyens.

Hier dans la matinée, juste après la prière du l’aube, des centaines de gardes communaux ont pris la route à pied depuis Blida en destination d’Alger brandissant des emblèmes nationales à l’occasion du cinquantième anniversaire de l’Indépendance afin de dénoncer la marginalisation des agents qui s’étaient engagés corps et âme pour lutter contre le terrorisme qui sévissait dans le pays durant la décennie noire, alors qu’aujourd’hui, selon eux, déboursent de l’argent public à des chanteuses et danseuses.

Bousculade inhabituelle et une solidarité populaire tout au long de l’autoroute

Les usagers et les gens parcourant régulièrement l’autoroute reliant la wilaya de Blida à Alger ont été surpris par une foule nombreuse de gardes communaux, en tenue officielle et d’autres en civil, étant constitués de longues files au bord de la route, dont la détresse et la misère se lisent sur les visages de ces agents abandonnés par les autorités.

Cependant, une détermination se dessine également sur leurs visages quasiment bronzés sous un soleil de plomb qui scandent de slogans en tentant d’arracher leurs droits.

A la sortie de Bir Touta, nous avons demandé à un agent d’où il vient ? « Je représente les 48 wilayas du pays. Nous sommes des gardes communaux, nous sommes les 48 wilayas, il n’est pas si important de savoir d’où nous sommes venus », nous a-t-il répondu d’un ton déterminé.

« Pourquoi l’Etat nous a abandonnés ? Est-il le meilleurs sort qu’on réserve à des agents qui nt fait face au terrorisme lors des années de braise ? Pourquoi les enfants d’algériens soit-ils humiliés, alors que des chanteuses et danseuses jouissent de tout ? », s’est interrogé un autre agent d’un ton désolant.

Etant côte à côte avec les gardes communaux, ayant parcouru des kilomètres sans que les forces de sécurité n’interviennent pour empêcher cette marche impressionnante.

A Baba Ali, où il a fallu mettre pas moins d’une heure et demi pour l’atteindre en provenant de Blida, des gens et des automobilistes s’étaient montrés très solidaires avec les gardes communaux en leur donnant de bouteilles de l’eau, en étanchant leur soif d’une journée très chaude, du pain, du biscuits,,,etc.

On entend aussi des klaxons de véhicules en signe de solidarité manifestée aux gardes communaux, tout comme on aperçoit un camion citerne rempli de l’eau potable suit de près ces agent en les approvisionnant e cette matière vitale.

A la sortie nord de Bir Touta, le coordonnateur des gardes communaux nous a rejoint en compagnie de quelques agents en déclarant à Echorouk : « Nous voulons que cette marche soit historique et que le Monde en témoigne que les gardes communaux au nombre de 45 mille, ont marché pour manifester son ras-le-bol à l’occasion du cinquantenaire de l’Indépendance ».

« Une manifestation qui marque l’histoire et que c’est pour la première fois que des Algériens organisent une marche en parcourant pas moins de 60 km. Ceci signifie notre douleurs intense et l’abandon de l’Etat pour nous », a ajouté Toufik Chaïb.

Notre interlocuteur nous a fait savoir que ces agents se sont mis d’accord sur l’installation d’un conseil consultatif communal regroupant 5 représentants de chaque wilaya ainsi qu’un conseil consultatif de wilaya devant défendre les revendications des contestataires.

La rumeur de démission d’Ould Kablia l’emporte sur la fatigue des protestataires

Cette rumeur tient beaucoup au cœur des manifestants qui s’interrogent sur la véracité de cette information. D’ailleurs, plusieurs d’entre eux s’étaient dirigés vers nous pour se renseigner sur la véracité de la rumeur. « Vous êtes des journalistes, est-il vrai qu’Ould Kabila a démissionné ? », s’aient-ils interrogés.

Vers 14 heures, la fatigue commence à s’emparer des agents qui s’étaient allongés au dessous de quelques arbres pour reposer, avant de prendre le chemin de la Présidence, qu’ils veulent atteindre à tout prix.

Aux abords de Bir Khadem, l’autoroute a été bloquée à la circulation dans les deux sens. Une fois appris que les services de sécurité les attendent à Birkhadem, les milliers de gardes communaux ont cherché à s’armer de bâtons et de barres de fer.

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