Washington n'est pas sûr d'avoir tué Mokhtar Belmokhtar

Le Washington Post a rapporté que le gouvernement américain avait cru avoir tué le chef terroriste Mokhtar Belmokhtar en Libye, mais maintenant il doute.

Le journal a souligné les agents des opérations spéciales interarmées américains étaient persuadés d’avoir éliminé l’homme le plus recherché du monde.

En juin de l’année dernière, le commandement des opérations spéciales, chargé de traquer les éléments d’Al-Qaïda, ont eu vent de la présence de Belmokhtar à Ajdabiya dans l’Est de la Libye.

Et partant, des avions américains ont mené une opération en bombardant le site avec des bombes de 500 livres qui a abouti à la mort de Mokhtar Belmokhtar et d’un groupe de Libyens appartenant à l’organisation terroriste.

Mais au bout de huit mois, l’armée américaine et la CIA ne  sont pas sûrs de l’avoir tué, ce qui alimente le débat sur ce genre d’opération aérienne où l’armée américaine n’a pas de présence au sol pour vérifier la portée de ses frappes.

Les seules confirmations sont venues des Libyens qui ont déclaré que Belmokhtar a été tué à la suite d’une frappe de l’armée de l’air américaine qui a eu lieu dans une ferme à Ajdabiya, à 160 km à l’Ouest de Benghazi, chef-lieu de l’Est libyen, où ce dernier tenait une réunion avec d’autres chefs de groupes extrémistes.

Pour preuve, les résultats n’étant pas concluants dans ce cas précis peuvent devenir plus aléatoires si le prochain président construit sa stratégie sur celle d’Obama pour lutter contre le terrorisme en n’engageant pas ses troupes au sol, ne comptant que sur les frappes aériennes.