Les élèves boudent les compositions du 2e trimestre

Dans certains établissements éducatifs, des élèves ont décidé de boycotter les compositions du deuxième trimestre, dont les sujets étaient préparés par d’autres enseignants n’ayant pas observé le mouvement de grève, déclenché par le Cnapest-élargi.

Pour manifester leur colère contre leurs sujets d’examen, élaborés par d’autres enseignants non-grévistes qui ne sont pas les leurs, des élèves ont osé même les déchirer devant les surveillants.

Pour pallier à l’absence des grévistes, la ministre a, d’un ton ferme, instruit le 26 février dernier les directeurs de l’éducation de veiller au respect du calendrier des compositions du 2^e trimestre, même si cela nécessite d’utiliser des sujets d’autres établissements non-grévistes.  

Selon toujours les mêmes sources, plusieurs directeurs d’établissements scolaires se sont retrouvés impuissants face aux élèves ayant insisté sur une triche collective, entraînant ainsi une anarchie quasi-totale. Pour remédier à la situation, les responsables se virent contraints de faire appel à des suppléants et des contractuels pour assurer la surveillance de ces épreuves.  

En effet, un rapport parvenu à notre rédaction a noté que les heures perdues des cours du programme scolaire, depuis le déclenchement du débrayage le 16 février dernier, sont évaluées entre 10 et 70 heures.

Le même document a noté également que les directeurs de l’éducation avaient calculé les heures perdues pour chaque module comme suit: mathématiques (56 heures), physique (34 heures), anglais (64 heures), français (52 heures), sciences naturelles (40 heures), langue arabe (30 heures), philosophie (28 heures), sciences sociales (18 heures) et (20 heures) pour les sciences islamiques.