Les salafistes livrent une campagne virulente contre les élections

Les adeptes du courant salafiste ainsi que toute la mouvance islamiste se sont rassemblés autour d’un même avis l’appel au boycott des élections, même si les motifs divergent entre ceux liés à la jurisprudence islamique pour le courant salafiste guidé par les machayekh du courant irdjaiste notamment Mohamed Ali Ferkous, Abdelmalek Ramdhani , Lazhar Snikra et Abdelghani Aouissat et d’autres motifs strictement politiques liés à l’issue fermée des élections et qui sont présentés par les autres islamistes .

Les salafistes irdjaistes et les djihadistes se sont accordés à livrer une guerre sans merci aux  élections présidentielles, traitant l’opération électorale d’être un grand blasphème qui ferait sortir le croyant de «la mila». Ferkous dit à ce sujet : «Les régimes démocratiques sous toutes leurs formes sont considérés comme une image du chirq dans la jurisprudence musulmane».

La machine salafiste se met en branle à l’approche de tout rendez –vous électoral pour barrer la route aux différents mouvements islamistes interdisant à ces adeptes de voter pour eux pour des raisons fallacieuses, mais l’absence d’un  adversaire islamiste les a mis cette fois-ci dans une situation pas commode et ils se sont retrouvés à polémiquer sans mettre de nom sur l’ennemi surtout qu’ils interdisent de citer le président-candidat Abdelaziz Bouteflika car il est le Wali Al-Amr ou le guide de la Nation et au même temps candidat aux présidentielles .