Vers l’installation de nouveaux walis

Le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales se prépare pour l’annonce d’un changement partiel dans le corps des walis, au moment où Daho Ould Kablia rencontrera avant la fin de l’année en cours les walis de la République dans travers trois réunions régionales.

Lors des trois rencontres périodiques regroupant Daho Ould Kablia et les walis, le ministre devra évaluer la prestation des walis, réaménager les priorités et mettre à jour les programmes de développement.

Selon de sources bien informées, le chef de l’Etat a donné le feu vert au ministère de l’Intérieur pour finaliser la procédure de changement que devra connaître le corps des walis.

Mais, le ministère de l’Intérieur décide que ce changement qui concerne toutes les wilayas du pays, sans exception, aura lieu après les élections locales (APC/APW) prévues le 29 novembre prochain.

Les 48 wilayas du pays et leurs bilans seront soumis à une évaluation rigoureuse. Cette évaluation prend en considération les résultats de la mise en œuvre du programme de développement tracé par chacune des wilayas respectives, qui englobe le logement, le progrès du service public ainsi que les infrastructures réalisées.

Sans oublier, bien entendu, d’évaluer la relation entre le wali et la population, si le premier arrive à satisfaire les revendications des citoyens et à prendre en charge leurs doléances.

C’est la relation qui lie le wali avec les citoyens qui devrait faire la différence, en le maintenant dans son poste où l’on procède à le remplacer.

Une chose est sûre, c’est que lorsqu’il y ait des perturbations entre l’administration composée principalement par le walis et les élus locaux et la population, les projets de développement seront inéluctablement affectés dans la région en question.

Loin du changement à la tête des wilayas après le 29 novembre prochain, à l’occasion des élections locales, certaines wilayas auraient vécu de nombreuses vagues de contestations populaires, à l’image de la wilaya de Laghouat.

La wilaya d’Oran, quant à elle à connu aussi de vives contestations de la population, où le wali a été assiégé dans son bureau par les citoyens en colère.