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Washington immobilisée à l’approche de l’ouragan Sandy

الشروق أونلاين
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Washington immobilisée à l’approche de l’ouragan Sandy

A l’approche de l’ouragan Sandy des grandes villes de la côte Est des Etats-Unis, Washington est depuis lundi matin une ville paralysée : fermeture des bâtiments du gouvernement fédéral, des sièges du FMI et de la Banque mondiale, des écoles, universités et des banques, mise à l’arrêt des transports publics, annulation de milliers de vols et rues quasiment désertes.

Selon les météorologues du Centre national des ouragans (NHC), l’ouragan, qui pourrait être la plus grave des tempêtes dans l’histoire des Etats-Unis, devra toucher dans la nuit de lundi à mardi les villes de Washington, Maryland, Philadelphie, Pennsylvanie et New York, précisant que près de 50 millions de personnes se trouvent sur sa trajectoire après avoir tué 66 personnes dans les Caraïbes.

Le NHC a alerté que Sandy risquait de provoquer d’importantes inondations, de grosses pannes d’électricité et des chutes d’arbres et d’endommager des bâtiments alors que les vagues provoquées par l’ouragan représentent un danger mortel.

Neuf Etats américains ont déclaré l’état d’urgence, et le président Barack Obama a dû annuler un meeting électoral prévu lundi à Orlando (Floride) pour rentrer à Washington afin de suivre l’évolution de la situation météorologique.

Une pluie battante et incessante s’est abattue sur Washington avec des vents qui soufflaient en se renforçant tout au long de la journée et un pic attendu dans la soirée.

Les autorités locales de Washington, Baltimore, Philadelphie et New York se préparent à des dommages importants qui pourraient coûter entre 10 et 20 milliards de dollars contre 10 milliards de dollars lors de la tempête dévastatrice Irene qui avait fait 47 morts en 2011 sur la côte atlantique.

Dans la région de Washington, les services publics utilisent les robots-calls pour avertir les résidents, par téléphone, à se préparer à des coupures d’électricité pendant plusieurs jours ou semaines.

Pour le maire de la capitale fédérale, Vincent Gray, cette tempête est “unique, immense, dangereuse et différente de tout ce que notre région ait jamais connu depuis très longtemps’’.

A New York, la ville la plus peuplée des Etats-Unis, le maire Michael Bloomberg a ordonné l’arrêt des transports publics et fait évacuer près de 375.000 personnes dans les zones inondables, tandis que des dizaines de milliers de personnes se sont réfugiées dans les écoles faisant guise d’abris.

Plus de 5 millions de personnes, qui dépendent quotidiennement de son réseau de transport, se trouvaient sans moyen de se déplacer. Outre l’annulation de 11.000 liaisons intérieures et internationales, tous les marchés boursiers, New York Stock Exchange (Nyse) et Nasdaq, ont fermé, alors que l’ONU a annulé toutes les réunions à son siège de New York. Dans les villes situées sur l’itinéraire de Sandy, certains se sont rués sur les magasins pour s’approvisionner en produits alimentaires ainsi qu’en groupes électrogènes et en lampes de poche.

Par ailleurs, la firme pétrolière Phillips a mis à l’arrêt sa raffinerie de pétrole située dans le New Jersey, classée comme la deuxième plus importante de la côte Est, ainsi que trois autres sites.

Dans une déclaration faite lundi à la Maison-Blanche à l’issue d’une réunion de crise, le président Barack Obama a prévenu de la gravité de la menace de la tempête en la qualifiant de ’’grosse et puissante”.

Interrogé sur l’effet de cette tempête sur la campagne électorale dont il a annulé plusieurs meetings, comme l’a également fait son adversaire républicain Mitt Romney, le président Obama a souligné que son inquiétude n’était pas tant les élections que l’impact de l’ouragan sur les familles et les secouristes ainsi que sur l’économie américaine. ’’En ce moment, notre priorité numéro un est de s’assurer que nous sauvons des vies’’, a-t-il déclaré.

Mais à quelque chose, malheur sera peut-être bon : Dans le cas d’une bonne gestion du dispositif de secours mis en place pour endiguer au maximum les conséquences de l’ouragan sur le plan des pertes humaines et matérielles potentielles, cela pourrait être un facteur favorable à Obama à l’approche des élections prévues le 6 novembre.

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