Le 1er lauréat du Bac-2012 : “Je m’attendais à ce résultat au regard des efforts déployés”

Le jeune Anis qui a reçu la médaille d’or des mains du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a indiqué ressentir “un sentiment extraordinaire étant le premier au niveau national avec la plus haute moyenne jamais obtenue dans le système éducatif et d’enseignement en Algérie depuis l’indépendance”. “Je voudrais suivre des études de médecine pour diverses raisons”, a ajouté l’heureux étudiant qui a souligné que la moyenne qu’il a obtenue a été la conséquence d’”une année de dur labeur”.

Un bonheur incommensurable au sein et en dehors de la famille

Le jeune Anis, 19 ans le visage en larmes, se rappelle très bien sa réaction en apprenant la bonne nouvelle. Il explique dans un arabe classique châtié “que la joie était immense dans le domicile familiale qui a vibré sous les you you de même que dans son lycée (Aroudj et Kheir Eddine) au coeur d’Alger. Il a souligné avoir reçu des messages de félicitations et des mots d’encouragement par SMS de personnes qu’il ne connaissait pas et ce, dès son passage sur certaines chaînes de télévision. Il a saisi cette occasion pour remercier tous ceux qui l’ont aidé de prés ou de loin. “Depuis l’annonce des résultats, beaucoup de personnes m’arrêtent dans la rue pour me féliciter ce que je considère comme un grand honneur pour ma modeste personne et un encouragement à aller de l’avant pour la réalisation d’autres exploits au service du pays”, a-t-il dit.

Pas de place à l’échec ni au désespoir chez les jeunes algériens

Anis n’a pas omis d’appeler ceux qui n’ont pas eu la chance de décrocher ce diplôme à ne pas baisser les bras. “Ne désespérez pas et ne renoncez pas l’espoir et la persévérance sont le secret de la réussite”, a-t-il déclaré. Après avoir exhorte les jeunes de sa génération à “poursuivre la voie et à porter haut le flambeau pour que l’Algérie occupe la place qui lui revient dans le concert des nations”, le jeune lauréat a affirmé que la joie que lui procure cette distinction n’a d’égale que celle de la célébration du 50éme anniversaire de l’indépendance qui nous impose, a-t-il dit, de “réaliser de grandes victoires pour l’édification de l’avenir de l’Algérie”.