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Nouveaux heurts meurtriers dans la grande ville du nord du Liban

Nouveaux heurts meurtriers dans la grande ville du nord du Liban

Les affrontements se poursuivaient dimanche à Tripoli, la grande ville du nord du Liban, entre quartiers hostiles et favorables à la révolte en Syrie voisine, faisant un nouveau mort, a affirmé une source au sein des services de sécurité.

A Bab el-Tebbaneh, un homme a péri lors d’affrontements entre les habitants de ce quartier à majorité sunnite, hostile au régime syrien, et les résidents du quartier de Jabal Mohsen, alaouite et sympathisant du régime de Bachar al-Assad.

Un habitant du quartier sunnite de Kobbé avait déjà été tué samedi soir lors des heurts qui ont débuté samedi soir et ont fait jusqu’à présent dix blessés.

Dans un incident séparé, un officier de l’armée a été abattu, selon une autre source au sein des services de sécurité, par un tireur embusqué, après des échanges de tirs samedi soir entre l’armée et des islamistes qui manifestaient pour exiger la libération d’un des leurs soupçonné de “terrorisme” par les autorités libanaises.

Une centaine de jeunes islamistes avaient dressé samedi un camp à l’entrée sud de Tripoli et planté des drapeaux noirs sur lesquels était écrite la profession de foi musulmane, ainsi que des drapeaux de l’indépendance syrienne, symbole de la rébellion dans ce pays voisin du Liban.

Ils s’étaient rassemblés pour réclamer la libération de Chadi al-Mawlawi, 27 ans, arrêté selon les autorités pour “lien avec une organisation terroriste”. Les manifestants ont de leur côté affirmé que M. Mawlawi était un sympathisant de la révolte populaire en Syrie.

“Nous ne lèverons pas le camp avant que mon frère ne soit libéré”, avait déclaré samedi à l’AFP Nizar al-Mawlawi, le frère de Chadi al-Mawlawi.

Des tirs ont ensuite éclaté lorsque ces jeunes, également sympathisants de la révolte syrienne, ont tenté de s’approcher d’un bureau du Parti social nationaliste syrien (PSNS), une formation libanaise pro-Assad.

Les autorités syriennes ont à plusieurs reprises affirmé que des armes et des combattants passaient clandestinement depuis le Liban pour venir en aide aux rebelles qui cherchent à renverser le régime Assad, après 14 mois de révolte réprimée dans le sang.

Le Liban est divisé entre l’opposition, soutenue par Washington et hostile au régime syrien, et le camp du Hezbollah qui domine le gouvernement et qui est appuyé par Damas et Téhéran.

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