Abdelaziz Belkhadem à Echorouk : Le président a opéré un changement mais ne m'a ppas remplacé
Le secrétaire général du Front National de Libération, représentant personnel du président de la république a dans un entretien accordé à notre journal longuement abordé son remplacement à la tête du gouvernement dans le but d’apporter des éclaircissements sur ce qui a été dit, ainsi que le contenu de ses discussions avec le président de la république.
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Aussi, le représentant personnel du président de la république parlera de la crédibilité des élections et répondu aux critiques adressées au président candidat Abdelaziz Bouteflika qui userait des moyens de l’Etat dans une campagne électorale préalable. Il s’est également intéressé à la position algérienne de l’offensive israélienne contre Gaza et le silence du président à cet égard, ainsi que les relations algéro marocaines et bon nombre d’affaires arabes et territoriales.
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Belkhadem : il est indécent de sous estimer des personnes, tout commence petit et grandit. Tout candidat à la présidentielle sont à la hauteur et digne d’intérêt, et c’est aux électeur de désigner celui qu’ils jugent le mieux. C’est vrai que le candidat Bouteflika a brigué deux mandats et que ses réalisations lui donneraient plus de popularité que les autres candidats dont les programmes ne sont toujours pas palpables.
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Belkhadem : ce qui se dit, que « le jeu est fermé », peut être lu de deux manières : si nous comprenons fraude et falsification, c’est une chose qui a est carrément rejetée. Mais si nous comprenons que le jeu est fermé, parce que les partisans du président sont majoritaires, c’est un fait que nous ne pouvons pas nier puisuqe Bouteflika est appuyé des grands partis politiques ainsi que les grandes organisations populaires et la société civile.
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Belkhadem : Bouteflika est le président de la république jusqu’à ce qu’un candidat soit élu. Il agit donc en sa qualité de président. Aussi, ce qu’il a fait est bénéfique au peuple algérien, non ? Je pense pas que les mesures dont vous avez parlé sont bénéfiques au peuple algérien.
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Belkhadem : Il faut rappeler que le regard des milieux populaires aux élections législatives n’est pas la même des élections présidentielles parce que le rôle du parlement n’est pas connu chez les citoyens. L’établissement de loi ne figure pas forcément parmi les priorités du citoyen, ce qui influence sa participation aux élections. S’ajoute à cela le pluralisme des personnes et des lois ainsi que les conflits qui bougent la société, qu’ils soient politiques, sociaux où autres, et qui influencent la participation.
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Pour ce qui est des présidentielles, c’est complètement différent parce qu’il s’agit du premier magistrat du pays qui fait les décisions.
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Belkhadem : Non, au contraire, le front est présent en force auprès du candidat Bouteflika. Le plus important c’est que nous oeuvrons actuellement à la victoire du candidat qui est le notre. La direction du FLN tend à animer une campagne électorale, mais aussi effectuer des réunions et des galas à travers les wilayas et les villes du pays.
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Belkhadem : J’animerai personnellement environ 60 meetings au niveau des daïras peuplées, et environ 14 meetings au niveau des différents sièges de wilayas, c’est ce que nous avons convenu avec nos frères des autres partis de l’alliance et des organisations de soutien au président.
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Belkhadem: Bouteflika a dit être un militant du FLN, et qu’il était maquisard au front de libération nationale. Il a également dit se porter candidat libre, ce qui veut dire qu’il ne nie pas sa couleur politique, et parce qu’il a gouverné le pays. C’est une décision que nous avons saluée au niveau du parti.
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Belkhadem : le président de la république est l’autorité exécutive du pays. Ce n’est pas un remplacement mais un changement, il est des prérogatives du président d’opérer les changements qu’il voit utiles.
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Belkhadem : Si le système était parlementaire, votre question serait logique. Le front de libération nationale avait présidé le gouvernement lorsqu’il représentait une minorité, maintenant nous représentons la majorité au parlement, et le premier ministre est d’un autre parti. Ce qui veut dire que le système n’est pas parlementaire dans notre actuelle constitution.
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Belkhadem : la réconciliation nationale est un travail politique qui tend à réaliser des objectifs. Le plus important est d’atteindre ces buts.
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Belkhadem : L’Algérie est souveraine, nous ne devons pas faire objet de pression. Ils auraient du ouvrir les frontières quand on luttait contre le terrorisme.
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Belkhadem : Nous ne sommes pas contre l’ouverture des frontières, mais l’intérêt doit être commun.
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Belkhadem : oui, actuellement ces commissions ne travaillent pas
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Belkhadem : Je ne sais pas, nous n’avons toujours pas réglé ces problèmes.
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Belkhadem : Ses déclarations étaient claires, a réitéré l’autodétermination. Ce que demande l’organisation des nations unies est l’autodétermination du peuple sahraoui.
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Belkhadem : Je suis complètement d’accord, mais l’Algérie a depuis toujours appuyé la cause palestinienne mais nous considérons que l’union du peuple palestinien est l’arme indéfectible contre leur ennemi.
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Belkhadem : l’Algérie est fidèle à ses principes, dans tout ce qui est relatif à ces affaires et conflits. La présence de l’Algérie au sommet de Doha est en lui-même un appui à la cause palestinienne.
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Belkhadem : Nous ne sortons pas de la décision arabe qui parle d’un mécanisme à travers ce qui sera décidé, parce que l’affaire n’est pas algérienne. Nous attendons ce qui sera décidé et ce qui jaillira du dialogue palestino palestinien.