Affaire Mecili : Ouyahia écarte une éventuelle crise diplomatique
Le premier ministre algérien M. Ahmed Ouyahia a complètement refusé un risque de crise diplomatique avec la France.
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Il expliquera en réponse à la publication de la presse que l’affaire est réellement inquiétante , mais ne doit pas prendre des dimensions de crise.
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Le diplomate Mohamed Ziane Hasseni, est depuis 4 mois sous contrôle judiciaire en France pour complicité d’assassinat, le 7 avril 1987, de l’opposant Ali Mecili, à Paris.
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De son coté le quotidien privé francophone L’Expression. Citant des sources autorisées écrit que : « La France risquerait de perdre certains marchés ». Selon L’Expression, « Les contrats d’attribution seraient sur le point d’être gelés et concédés à d’autres entreprises européennes ».
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Tout en employant le conditionnel, ce journal indique que les contrats, qui pourraient être remis en cause, sont relatifs à des projets d’infrastructure et de gros œuvre. Ces menaces dont se fait l’écho, le quotidien L’Expression, surviennent après les déclarations des ministres des Affaires étrangères, Mourad Medelci et de la Solidarité nationale, Djamel Ould Abbas.