Al Qaida au Maghreb diffuse les premières images des cinq otages français : Sarkozy mit sous pression

Dans ces premières images, on voit les cinq français assis à même le sol, sur un terrain mi-rocailleux, mi-sablonneux, certainement à l’ombre d’un grand acacia, comme on en trouve dans le nord du Mali , entourés d’une armada de membres d’AQMI, au moins onze, dont sept debout, derrière les otages, tenant des armes automatiques semi-lourdes et l’air menaçant. Loin derrière les preneurs d’otages, une rangée de Land Rovers tout terrain, preuve que le groupe est outillé, armée et disposant de moyens assez sérieux pour faire face à toute attaque.

• L’organisation Al Qaida au Maghreb islamique vient de diffuser les premières images des otages français que Sarkozy tient à récupérer coûte que coûte. Balancées d’abord sur des sites djihadistes, avec textes et images à l’appui, et dont la chaine de télévision qatarie Al Jezeera détient une copie, qu’elle a diffusé jeudi, en début d’après-midi, ces images font le tour de la France en moins d’un quart d’heure. Il ne s’agit que d’une photo, et non d’une vidéo. Une image fixe sur laquelle un enregistrement sonore a été déposé. Sur la bande sonore, un homme pose des questions, en français, à au moins quatre otages, sur leur état-civil et les circonstances de leur enlèvement. « Nous avons été enlevés la nuit dans notre logement par un groupe d’Al-Qaïda au Maghreb islamique et nous sommes détenus à l’heure actuelle par Aqmi », déclare un otage, après avoir décliné son identité. Sur la photo, un des otages a le visage flouté, s’agissant certainement de la seule femme parmi les otages, AQMI ne montrant jamais dans ses vidéos le visage des femmes capturées.
• Maintenant Paris est certaine qu’AQMI détient bel et bien les cinq otages français enlevés il y a près de deux semaines dans la région sécurisé d’Arlit, dans le nord-Niger, ou l’entreprise française Areva fait de l’extraction d’uranium.
• Dans ces premières images, on voit les cinq français assis à même le sol, sur un terrain mi-rocailleux, mi-sablonneux, certainement à l’ombre d’un grand acacia, comme on en trouve dans le nord du Mali , entourés d’une armada de membres d’AQMI, au moins onze, dont sept debout, derrière les otages, tenant des armes automatiques semi-lourdes et l’air menaçant. Loin derrière les preneurs d’otages, une rangée de Land Rovers tout terrain, preuve que le groupe est outillé, armée et disposant de moyens assez sérieux pour faire face à toute attaque.  
• L’enregistrement n’est pas daté, mais il constitue la preuve que les sept personnes enlevées il y a deux semaines à Arlit sont vivants – du moins au moment de l’enregistrement. Le Quai d’Orsay a authentifié la photo, et estime qu’il s’agit d’un signe encourageant.
• Désormais, c’est une course contre la montre qui est engagée. D’un coté, AQMI va faire « monter les enchères », et d’un autre, Sarkozy sera mit sous pression pour sauver les ressortissants français, mais aussi pour sauver sa face, après l’échec du raid français contre des positions avancées d’AQMI, échec qui avait abouti immédiatement à l’exécution de l’otage français Michel Germaneau.
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