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Blé dur: “L'OAIC fixe aux transformateurs une date butoir pour se retirer du marché mondial”

الشروق أونلاين
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Blé dur: “L'OAIC fixe aux transformateurs une date butoir pour se retirer du marché mondial”

“A partir du 1er juin prochain, les transformateurs qui n'auront pas repris leurs approvisionnements en blé dur auprès de l'OAIC n'y seront plus servis en cas d'une nouvelle flambée des cours sur les marchés mondiaux”, selon le directeur du commerce extérieur de l'office, M. Hakim Chergui.

  • A titre de rappel, le Ministre Algérien du Commerce, M. El Hachemi Djaâboub, a appelé récemment  les professionnels de la filière de céréaliculture de cesser l’importation de blé dur en raison de la bonne production de cette catégorie de blé enregistrée en 2009 en Algérie.
  • « Je fais appel aux importateurs de blé dur d’arrêter d’importer ce produit, et aux transformateurs de s’approvisionner auprès de l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) qui dispose suffisamment de stocks en blé dur émanant de la production nationale», a-t-il lancé en marge des travaux d’une rencontre sur le statut d’opérateur économique.
  •  Aussitôt dit, aussitôt fait, comme dit l’adage. En effet,  L’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) a avisé les transformateurs de céréales qu’ils avaient jusqu’au 1er juin prochain pour reprendre leurs approvisionnements en blé dur national sous peine d’être exclus des prestations de l’office en cas de renchérissement des prix mondiaux de ce blé, apprend-t-on auprès du directeur du commerce extérieur de l’office, M. Hakim Chergui. 
  • “A partir du 1er juin prochain, les transformateurs qui n’auront pas repris leurs approvisionnements en blé dur auprès de l’OAIC n’y seront plus servis en cas d’une nouvelle flambée des cours sur les marchés mondiaux”, et ne pourront plus bénéficier, au cas échéant, des prix subventionnés accordés par cet organisme de régulation, insiste-t-il.Cette décision de OAIC, vient après le litige né entre ce dernier et les importateurs Algériens du blé.
  •  En fait, les importateurs de céréales, suite à la flambée des prix au marché mondial, ont boudé l’office Algérien Interprofessionnel de Céréales, et ils n’ont pas recouru à cette structure pour s’approvisionner, ce qui a généré une surcharge  de réserve de blé à l’office, et cela après la forte production nationale jugé record pour la moisson de 2008-2009 avec 24 millions quintons de blés dur, dont 9 million sont dessinés à l’office.
  • Depuis le début de 2009, les prix de céréales durs ont connu une baisse vertigineuse sur les marchés internationaux, pour frôler  actuellement les 25 dollars/k, contrairement à l’an 2008 où les cours des prix du K touchaient 100dollars/k. Cet  état des faits arrangeant les importateurs,  a poussé les usines céréalières à se recourir à l’importation et abandonner ainsi ONPC.
  • Dans ce sens, Hakim Charki a indiqué que sa structure paye le prix fort de ce “boycott” des importateurs. Il estime que l’entretien des “réservoirs” de réserves de blé revient à des sommes faramineuses pour l’office lorsqu’il y a manque de vente, en plus des moissons futures qui demandent encore des dépenses plus conséquentes pour les conserver. Il faut, également, signaler que les importateurs ont usé d’un jeu malsain envers les algériens.
  • Jugeons on: quant les cours du blé dans les marchés internationaux était à 100dollars/K, le prix du blé offert au citoyens algérien était de 35 DA, alors que pour 2009, avec la chute des cours internationaux des céréales, arrivant jusqu’à 25dollars/K, le blé consommable est cédé aux Algériens à…45 DA.
  • Les importateurs n’ont en effet pas joué le jeu, et la chute des prix dans les cours internationaux ne s’est  pas répercuté sur le marché national.Notre interlocuteur a affirmé que si l’Algérie diminuera  sa demande d’importation de blé sur le marché international, “cela affectera inévitablement les cours du blé, et entraînera inéluctablement une baisse sensible et abrupte des prix sur les marché mondiaux de ce produit de base”. Pour rappel, l’Algérie a déjà baissé en 2009 sa part d’importation de céréales de 80% par apport aux années 90.
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