Boualem Sansal condamné à 5 ans de prison ferme

Boualem Sansal a été condamné, ce jeudi 27 mars, par le tribunal correctionnel de Dar El Beida à cinq (5) ans de prison ferme et 500 000 Da d’amende pour des chefs d’inculpation liés à “l’atteinte à l’unité nationale, outrage à corps constitué, pratiques de nature à nuire à l’économie nationale et détention de vidéos et de publications menaçant la sécurité et la stabilité du pays” et la saisie de tous ses biens.
Comparu devant le tribunal pour les chefs d’accusation cités en haut, Boualem Sansal a écopé d’une peine de cinq ans de prison ferme, et 500 000 dinars d’amende et la saisie de tous ses biens.
La même juridiction a accepté la constitution du Trésor public comme partie civile dans ce dossier.
Jeudi dernier, le procureur de la République près ledit tribunal avait requis dix (10) ans de prison ferme à l’encontre du prévenu.
10 ans de prison ferme requis contre Sansal
Le procureur de la République près le tribunal de Dar El Beida (Alger) a requis, ce jeudi 20 mars 2025, une peine de dix ans de prison ferme et un million de dinars d’amende (100 millions de centimes) contre Boualem Sansal pour atteinte à l’unité nationale, outrage à corps constitué, pratiques de nature à nuire à l’économie nationale et détention de vidéos et publications qui menacent la sécurité et la stabilité du pays.
L’affaire revient à des déclarations à la presse et des publications trouvées sur son téléphone portable, son micro ordinateur et une carte mémoire contenant un contenu jugé portant atteinte aux institutions constitutionnelles, civiles et militaires de l’Etat algérien.
Boualem Sansal a comparu ce jeudi devant le juge pour répondre des chefs d’inculpation retenus à son encontre.
Lors de son audition, l’accusé a nié toute intention de porter atteinte à l’Algérie à travers ses publications, estimant qu’il s’agissait des points de vue comme faisait tout citoyen algérien. Il a également affirmé ne pas savoir que certains de ses propos pourraient porter atteinte aux institutions nationales, comme il a refusé de mandater un avocat pour sa défense et a préféré de répondre aux questions du juge.
Nouara Bachouche / Meriem Zekri / Traduit par: Moussa. K.