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Ce crash a tout changé en matière de sécurité aérienne!

Echoroukonline
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Ce crash a tout changé en matière de sécurité aérienne!
D.R

Il y a exactement dix ans jour pour jour, le 24 mars 2015, la folie suicidaire d’un copilote provoquait la mort de 149 personnes dans les Alpes-de-Haute-Provence. L’acte insensé du copilote de la Germanwings a contraint les compagnies aériennes à plusieurs ajustements.

C’est un triste anniversaire que l’on fête ce lundi 24 mars. Il y a dix ans, un A320 de la Germanwings en provenance de Barcelone et en direction de Düsseldorf s’écrasait à proximité de Barcelonnette, dans les Alpes-de-Haute-Provence. Aucune des 150 personnes qui se trouvaient à bord n’a survécu au choc. Très vite, l’enquête a montré que le copilote, Andreas Lubitz, a volontairement dirigé l’appareil contre la montagne et qu’il s’agissait d’un acte suicidaire prémédité. Ce cas rarissime dans l’histoire de l’aviation civile a engendré son lot de recommandations par le Bureau d’enquêtes et d’analyse (BEA). Toutes n’ont pas été suivies.

Du changement dans le cockpit

Le jour du crash, Andreas Lubitz avait profité d’un passage aux toilettes du commandant de bord pour verrouiller le cockpit, prendre les commandes et diriger l’appareil sur la montagne. Dès les jours suivants, l’Agence européenne de sécurité aérienne (AESA) et le BEA préconisaient la présence de deux membres d’équipage dans le cockpit tout au long du vol. De nombreuses compagnies aériennes, dont Air France-KLM, et “95% des transporteurs européens” ont appliqué cette recommandation dans la foulée.

Mais elle ne fait pas l’unanimité. Swiss International Air Lines, Austrian Airlines et Lufthansa, pas convaincues par l’expérience, ont fait machine arrière depuis. En 2015, peu après la tragédie, Air France-KLM se montrait elle aussi dubitative sur cette mesure: “Si cette recommandation vise à rassurer sur l’accès au poste d’un pilote qui s’absente du cockpit, elle n’augmente pas globalement le niveau de sécurité des vols”. L’application de cette mesure reste souvent à la discrétion du commandant de bord.

Quid de la santé mentale des pilotes

Les pilotes sont-ils suffisamment suivis psychologiquement? Le dossier médical du copilote a révélé que l’Allemand de 28 ans souffrait de dépression. Il avait vu une quarantaine de médecins en cinq ans. Sans qu’il ne soit interdit de voler. Suite au drame de la Germanwings, le rapport du BEA a insisté sur la nécessité d’une évaluation plus approfondie et plus fréquente de la santé mentale des pilotes. Mais dans les faits, il n’est pas toujours aisé pour les pilotes d’obtenir l’aide dont ils auraient besoin. “On a nivelé par le bas les visites médicales. On voit de moins en moins de médecins, c’est de plus en plus à la va-vite”, déplorait un pilote d’Air France en 2017 sur Franceinfo.

Source: Agences

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