De nouveaux documents confirment l’implication de Samir Zaher dans le caillassage du bus des Verts

Le feuilleton sur l’affaire du caillassage du bus de la sélection nationale,survenu au Caire le 14 novembre dernier, a pris de nouvelles proportions après les révélations de l’ex-gardien de but du club égyptien « Zamalek », Abdelmoncef Mohamed…

•  Ainsi, ce dernier a révélé que lui et un groupe d’acteurs sportifs et politiques étaient en train de constituer un dossier complet condamnant le président de la FEF, Samir Zaher, et affirmer sa complicité dans la crise algéro-égyptienne durant les qualifications au Mondial-2010 en Afrique du Sud.

  Abdelmoncef a révélé hier à Al-Arabia.net » : « Nous avons obtenu des documents et des preuves d’une importance capitale prouvant que c’est Zaher qui a manipulé quelques supporters égyptiens pour caillasser le bus transportant la sélection nationale au Caire. » L’ex-gardien de but du Zamalek a ajouté : « Nous avons décidé d’informer le procureur général égyptien, Abdelmadjid Mahmoud, de ce dossier pour enquêter dans cette affaire qui a failli provoquer une crise politique algéro-égyptienne à cette époque. »

  Dans le même sillage, le président de la FEF, Samir Zaher, continue à nier toutes les accusations dont il fait l’objet, et dit : « C’est un groupe de jaloux de mes performances et mes succès qui est derrière cette campagne », et d’ajouter : « Je ne suis pas du tout inquiet de cette campagne parce que ce dossier est clos. »

  Zaher a poursuivi : « Comment peuvent-ils m’accuser d’avoir encouragé le caillassage du bus de la sélection nationale algérienne alors que je suis président de la FEF. Il est dans mon intérêt de recevoir l’équipe hôte et jouer son match sans incident pour ne pas être sanctionné. »

  Sur un autre plan, les câbles WikiLeaks ont révélé que les chefs du parti au pouvoir égyptien ont été gênés de l’image héroïque de « Alaâ Moubarak », fils du président égyptien déchu, après le match disputé face à l’Algérie dans le cadre des qualifications au Mondial-2010. Ces chefs ont indiqué que Djamel Moubarak voulait suppléer à son père au pouvoir. L’ambassade américaine au Caire a, dans le câble datant de novembre 2009, indiqué que le parti national a décidé de mener une grande campagne pour remettre l’image de Djamel Moubarak sur la scène parce que le parti a vu que Alaâ Moubarak est devenu le préféré des Égyptiens, notamment après avoir prouvé tout son génie en terme d’insultes et de dénigrements à l’encontre du peuple et les symboles de l’Algérie.