Echorouk rencontre les tunisiens réfugiés en Algérie :ils appellent le président tunisien et préviennent de l’arrivée de 3500 autres .

À l’extrême des frontières est, et à 130 Km à l’est de la ville de Tébessa et plus de 40 Km au nord de la ville de Bir El Ater, Echorouk est parvenu à la région de « Aicha Oum Chouicha », où se trouvaient des dizaines de tunisiens ayant fuit du village de Oum Leksab Moutamadia ou Oum El Araiess de la wilaya de Kafsa en tunisie.
Dès notre arrivée à la frontière jeudi passé, les hommes de la garde algérienne ont attiré notre attention et à 200 mètres à peu près, nous avons trouvé les gardes tunisiens avec plus de 15 camions et voitures.
Entre les deux se trouvaient une cinquantaine de tunisiens, certains d’entre eux dormaient d’autres étaient adossés l’un à l’autre, avec des expressions sur le visage qui en disaient long sur la catastrophe humaine qui sévissait.
Ils ont assuré n’avoir rien mangé depuis mercredi dernier, parce qu’ils avaient entamé une grève de faim, manifestant leur situations sociales « détériorées », tous voulaient parler de la souffrance qui les a poussé à quitter le pays pour investir les terres algériennes pour une deuxième fois.
Par ailleurs, ils assurent que leurs familles n’ont plus de quoi se nourrir m, ils sont au nombre de 3 500. Nous donnons un délai aux autorités tunisiennes, pour régler nos situations, sinon, ils nous rejoindront tous, assurent certains d’entre eux.
Après deux heures passés avec les envoyés de notre journal, les certains tunisiens se sont levés criant : « transmettez nos voix à travers le monde … et à notre président Zine El Abidine Ben Ali, pour lever notre misère ».