Enlèvement des otages au Niger : Paris a commencé à négocier
Une source proche de la présidence au Malienne a révélé à Bamako que Paris a demandé l'aide du Mali dans la libération des otages juste après la diffusion par l’organisation terroriste d'une photo les montrant en vie. Cette assistance pourrait se tarduire dans le choix des médiateurs ou dans l’ouverture de négociations directes.
L’ex-otage français Pierre Camatte a identifié l’un des chefs “El-Qaïda au Maghreb islamique, Abdelhamid Abou Zeïd qui est décrit comme l’un des leaders les plus radicaux dans l’organisation qui a enlevé sept personnes au Niger.
Camatte a reconnu Abou Zeïd dans la photo mise en ligne sur internet et qui montre les sept otages enlevés à la mi-Septembre dans la région d’Arlit au nord du Niger. “J’ai vu au fond de l’image sur la gauche, une personne qui peut très bien être Abou Zeïd. Il a les mêmes traits du visage. La photo accompagnée d’une bande sonore de 4 minutes et 6 secondes montre six hommes et une femme française plutôt en bonne santé, assis sur le sable dans le désert.
Le visage de la femme est flouté, une pratique caractéristique d’El Qaïda. Le gouvernement français estime, en dépit du fait que le lieu n’est pas identifié, que les otages sont détenus au nord du Mali dans une zone connue sous le nom “Timitrine”, située à une centaine de kilomètres de la frontière avec l’Algérie. Cette photo est considérée en France comme le lancement d’un feu vert pour des négociations directes avec l’organisation terroriste. S’agissant des conditions de libération des otages, qui peuvent être soit une rançon soit la libération de terroristes appartenant à l’organisation.
Dans ce contexte, une source proche de la présidence au Malienne a révélé hier à Bamako que Paris a demandé l’aide du Mali dans la libération de sept otages, dont cinq ressortissants français : «juste après la diffusion par l’organisation terroriste de la photo et de la bande sonore montrant les otages en vie, la France a officiellement demandé l’aide du Mali pour une assistance dans le choix des médiateurs ou dans l’ouverture de négociations directes.