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Guerre ouverte autorités-OTA : le directeur général de Djezzy, Tamer El-Mahdi, convoqué par la police

الشروق أونلاين
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Guerre ouverte autorités-OTA : le directeur général de Djezzy, Tamer El-Mahdi, convoqué par la police

Ce qui devait finir « en douce » prend soudain la tournure d’un clash : le divorce entre les autorités algériennes et OTA, et sa filiale de la téléphonie mobile, Djezzy, se fera dans la douleur. Les hostilités lancées par Naquib Sawiris, visant le gouvernement algérien, et à travers lui le président Bouteflika, ont fait soudainement précipiter les choses. Alors que les autorités algériennes étaient de faire une évaluation des biens, techniques, technologiques et humains, du capital en cours et des équipements, ne voilà-t-il pas que Sawiris, le patron égyptien d’OTA, s’impatiente et se met à lancer des animosités visant le gouvernement, et par ce biais, le président de la République lui-même.

 

 « Nous avons atteint une part de marché de plus de 70% dans les télécoms où il y a trois acteurs. Nous sommes les plus grands et ils ont commencé à exercer des pressions sur nous pour la simple raison que nous étions très rentables et que nous avons réussi », avait fustigé le magnat égyptien Naguib Sawiris, lors de son intervention au Forum londonien The Economist. Attaquant de travers Bouteflika d’être derrière toutes les autorisations d’investissement octroyées aux étrangers, il a encore surenchérit en affirmant qu’aucun investissement ne peut se faire « sans la bénédiction du numéro1 ». Sawiris, en choisissant cette attaque frontale, semble avoir précipité Djezzy du haut d’une falaise.

 Selon des sources autorisées, les services économiques de la DGSN ont adressé une convocation mercredi au directeur général d’Orascom Telecom Algérie, dont la filiale Djezzy, opérateur historique de la téléphonie mobile en Algérie, Tamer El-Mahdi, à la suite d’une plainte de la Banque Centrale d’Algérie. La filiale d’Orascom Telecom Holding est soupçonnée de transferts illégaux de devises. Djezzy, qui misait sur un rachat des autorités algériennes, se voit désormais en situation « illégale », « de liquidation », en un mot : « en hors-la-loi ». Après avoir poursuivi Djezzy dans un redressement fiscal en novembre 2009,  les autorités enfoncent encore le clou un peu plus.

Ce qui devait finir « en douce » prend soudain la tournure d’un clash : le divorce entre les autorités algériennes et OTA, et sa filiale de la téléphonie mobile, Djezzy, se fera dans la douleur. Les hostilités lancées par Naquib Sawiris, visant le gouvernement algérien, et à travers lui le président Bouteflika, ont fait soudainement précipiter les choses. Alors que les autorités algériennes étaient de faire une évaluation des biens, techniques, technologiques et humains, du capital en cours et des équipements, ne voilà-t-il pas que Sawiris, le patron égyptien d’OTA, s’impatiente et se lancer à dire des animosités visant le gouvernement, et par ce biais, le président de la République lui-même.  

De ce fait, il était dit que la mort de Djezzy serait violente. Mis sous pression, Djezzy devra rapidement répondre des accusations de transferts illégaux de devises. Et quand cette accusation émane de la Banque Centrale algérienne elle-même, il y a de quoi craindre à brève échéance pour OTA en Algérie.

Djezzy a perdu la face depuis au moins 2008, depuis lors, en totale disgrâce, ses jours sont comptés. Tout avait commencé par la cession de la filiale d’OTA Orascom Cement, acquise à un prix symbolique aux autorités algériennes pour être cédé au prix fort au groupe français Lafarge début 2008. C’était la première grosse faute. S’ensuit alors les accusations algériennes à OTA d’avoir profité des avantages fiscaux accordés pour réaliser une forte plus-value sur la vente de deux usines de ciment, et d’avoir effectué la transaction sans l’aval d’Alger. Le refus de sponsoriser l’équipe nationale n’était pas sans conséquences. Les trois matchs –qui se sont déroulés à Alger, au Caire et à Oum Dermane, au Soudan- furent vécus comme autant de mini-guerres. Des jeunes, dans les grandes villes algériennes, se firent un plaisir de saccager les vitrines de Djezzy et de faire voler en éclats ses agences. Un reflux se fit sentir alors, et OTA entama sa « descente vers les enfers » en Algérie.

 

 

 

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