Karim Matmour à Echourouk : « Peu importe qui va marquer…l’essentiel est de gagner »

Karim Matmour a révélé que les douleurs qu’il ressent au niveau des adducteurs ne l’inquiète pas, indiquant qu’il sera prêt pour le match de dimanche prochain. Matmour a aussi révélé que les Verts n’ont pas peur de la sélection Ivoirienne, et qu’ils sont prêts pour affronter n’importe quelle équipe, surtout qu’ils sont libérés psychologiquement.

• On a remarqué que vous n’avez pas pris part à l’entraînement avec le groupe. Est-ce à dire que vous êtes blessés ?
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• Avant le match devant l’Angola, j’ai ressenti des douleurs au niveau des adducteurs, mais sans danger. Le soigneur de l’équipe m’a conseillé de me contenter de quelques exercices légers. J’ai pris part à la rencontre face à la sélection angolaise, et j’ai joué le plus normalement du monde. Mais puisque la blessure est très délicate, alors j’ai préféré ne pas reprendre avec le groupe la séance de la reprise, parce que toute complication de ma blessure me privera de jouer la rencontre face aux Ivoiriens.
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• Comment est le moral, après votre qualification au deuxième tour ?
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• Avant le début de la compétition, on n’avait aucune pression, mais la défaite devant le Malawi nous a affectée, parce que nous sommes algériens, et nous ressentons ce que tout algérien ressent où qu’il soit. Cette défaite nous a perturbé, et on se devait de gagner contre le Mali et l’Angola pour assurer la qualification, c’est pour cela qu’on avait une grande pression qui pesait sur nous, surtout qu’on savait que 35 millions d’algériens attendaient quelque chose de nous. Heureusement qu’on les a pas déçu, et nous avons atteint le but, et c’est ce qui nous a libéré psychologiquement.
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• Donc, vous affronterez la Côte d’Ivoire sans aucun complexe ?
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• Aucune équipe ne nous fait peur, quelque soit son nom. Nous jouerons face aux Ivoiriens sans aucun complexe. Je pense que c’est aux Ivoiriens de se méfier de nous, et s’attendre à une rencontre très disputée, surtout que la plupart des joueurs, des deux élections, évoluent dans les championnats européens.
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• Les Ivoiriens sont, actuellement, les meilleurs en Afrique, et ils sont favoris pour décrocher le titre. Alors, quelles sont vos chances de qualification au dernier carré ?
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• La côte d’Ivoire est très forte, et possède une armada d’excellents joueurs, il n’y a aucun doute là-dessus. Mais, sur le terrain c’est autre chose, après notre défaite devant le Malawi, dans les conditions que tout le monde connaît.  Tout le monde s’attendait à une deuxième défaite devant le Mali, mais en fin de compte, nous avions arraché une victoire. Devant la côte d’Ivoire, nous jouerons pour gagner, ça c’est une certitude. Mais, on jouera en fonction des consignes que notre coach Rabah Saâdane nous donnera, parce qu’il n’y a que lui, qui sait ce que nous aurons à faire dans cette rencontre.
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• Connaissez-vous les points forts des Ivoiriens ?
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• Aujourd’hui, la technologie a beaucoup évolué, et on ne peut pas cacher grand-chose. Je pense que nous savons des choses sur lui, et vice versa. Tout est clair pour les deux équipes, et l’équipe la mieux préparée, la plus forte, la plus concentrée et la plus présente sur le terrain, aura son dernier mot.
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• Quelle est la raison de la stérilité de l’attaque ?
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• J’ignore la raison principale de cette stérilité, mais je pense que nos attaquants n’ont pas reçu beaucoup de ballons, ou bine ils sont malchanceux. Mais, cette question n’est pas si importante puisque nous sommes qualifiés, et tant que tout joueur de l’équipe peut marquer, ce qui est positif.
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• Mais vous n’avez marqué qu’un but en trois rencontres, et c’était la réalisation du défenseur Halliche ?
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• C’est vrai, les statistiques indiquent que nous n’avons qu’un seul but à notre actif en trois rencontres, un but marqué par un défenseur, et cela prouve que nous avons plusieurs armes, et le fait que des défenseurs marquent des buts prouve, si besoin est, que cela est l’un de nos points forts. Nous n’avons pas de soucis à se faire pour notre attaque face à la Côte d’Ivoire, parce que nous sommes persuadés que l’attaque se libérera et marquera beaucoup de buts, et peut être que cela se fera durant la rencontre face aux Ivoiriens. Il faut que tout le monde sache que les attaquants, et même s’ils ne marquent pas de buts, font un grand travail pour gêner la défense de l’adversaire. Et donc, ceux sont eux les premiers défenseurs de l’équipe, comme ils participent à la construction des attaques et créer des espaces de jeu ainsi que des failles dans la défense adverse.
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