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La 16ième conférence du GNL d’Oran n’a abouti à rien

الشروق أونلاين
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La 16ième conférence du GNL d’Oran n’a abouti à rien

Les experts étrangers auxquels s’est adressé Echorouk en marge des manifestations de la 16ième conférence internationale du Gaz Naturel Liquéfié s’accordent sur les résultats limités en raison de facteurs dont le plus important est l’absence d’une vision claire de la stratégie de l’énergie dans notre pays et le manque d’expérience de l’Algérie à accueillir des conférences d’envergure internationale.

  • Beaucoup de spécialistes en énergie ont indiqué que le type de présence observée ne reflète pas le poids réel de l’Algérie dans le domaine de l’énergie surtout dans la liquéfaction du gaz alors que c’est le premier pays au monde à le produire. Ils disent aussi n’avoir perçu aucun sérieux ou enthousiasme de la part de l’hôte de la conférence. Cette impression s’est justifiée par une représentation officielle se limitant à Mostefa Benbada, ministre des petites et moyennes entreprises délégué par le gouvernement et quelques conseillers de la présidence comme Abdelatif Benachenhou et le général Mohamed Touati ainsi que des représentants des deux chambres du Parlement.
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  • Un expert international dans le domaine du gaz liquéfié, Abdelmadjid Bouzaoucha, a considéré le travail pour aboutir à l’indexation du prix du gaz avec celui du pétrole, n’a pas eu l’effet escompté étant donné que chaque pays producteur est libre d’appliquer la décision à la date qu’il jugera adéquate car tenu par des obligations envers ses financiers et ses clients mais aussi sur la base de sa stratégie industrielle.
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  • Le directeur régional des ventes du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord pour le groupe Target, et conseiller en énergie, Ahcen Bouhroum a déclaré à Echorouk que l’Algérie ou tout autre pays producteur de GNL ne peut imposer des prix dans la conjoncture actuelle et n’a qu’à accepter les cours du marché ; donc la création d’un cartel des pays producteurs et exportateurs de gaz naturel n’est pas logique pour le confit d’intérêt causé à eux-mêmes.
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  • Notre interlocuteur a précisé que sur la base des modestes résultats de la conférence d’Oran, le marché gazier est caractérisé par des facteurs stratégiques, des politiques du gaz aux objectifs bien déterminés chez des pays qui n’acceptent aucune règle édictée par quiconque pour des raisons géostratégiques à la différence de l’Algérie qui applique des politiques circonstancielles limitées dans le temps.
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  • Bourhoum soutient que le meilleur moyen pour l’Algérie de protéger ses intérêts stratégiques dans le domaine de l’énergie, serait d’œuvrer rapidement à une stratégie aux caractéristiques claires qui maitriserait les coûts de production et orienterait l’industrie gazière vers l’industrie pétrochimique dont l’objectif serait d’exporter les produits à valeur ajoutée car dans 5 ans l’Algérie sera incapable de concurrencer le Qatar ou la Russie même sur le marché européen, traditionnel pour le gaz algérien.
  • Notre interlocuteur a révélé que ‘Algérie avait commis en 2007, des erreurs stratégiques que ses concurrents ne pardonnent pas, telles que la tentative du ministre de l’énergie et des mines de réviser les contrats à long terme quand le prix du gaz a atteint 18 dollars le million BTU, quand celui du pétrole était à 147 dollars le baril.
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