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LA REPUPLIQUE FEDERALE D’ALLEMAGNE ET LA REVOLUTION ALGERIENNE

Echoroukonline
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LA REPUPLIQUE FEDERALE D’ALLEMAGNE ET LA REVOLUTION ALGERIENNE
Dahou Ould Kablia

Par: Dahou Ould Kablia

Dans un documentaire diffusé dernièrement par Canal Algérie, chaine publique de l’ENTV, l’histoire de la main rouge «paravent officiel» destiné à couvrir les actions criminelles des services spéciaux français contre les dirigeants du FLN et leurs soutiens sur le territoire allemand, a été largement évoqué.
Le documentaire n’a cependant pas mis en relief les répercussions de ces actions sur l’opinion allemande, toutes catégories confondues, scandalisée par des agissements volontaires, criminels qui violent le droit international et portent atteinte à leur souveraineté et à la sécurité de leurs propres citoyens.
Ces faits qui ont débuté à la fin de l’année 1956, vont être à l’origine d’un raidissement, de plus en plus marqué, de nombreux acteurs de la vie politique allemande vis à vis de la France en même temps qu’ils permettent le rapprochement et le soutien progressif avec les représentants du Front de Libération Nationale dans ce pays.
Pour rappel, au déclenchement de la lutte de libération nationale en novembre 1954, la position de l’Allemagne était très nuancée selon qu’il s’agisse du Gouvernement Fédéral ou des forces de l’opposition généralement de tendance socialiste ou libérale.
Le Chancelier Konrad Adenauer qui dirigeait le pays, avec l’appui de son parti la CDU (l’Union chrétienne-démocrate d’Allemagne) majoritaire au Parlement Fédéral (Bundestag) n’avait pour objectif politique prioritaire que la réunification de son pays et son réarmement, seule garantie pour sa sécurité contre le péril communiste. Il comptait pour cela grandement sur le concours de la France.
Le Parti Social-Démocrate (SPD) dans l’opposition est quant à lui plus réceptif au vent de l’histoire qui poussait les peuples sous domination coloniale au désir légitime d’émancipation et de recouvrement de leur identité confisquée. Son leader, Erich Ollenhauer, avait accueilli avec satisfaction la décision courageuse du chef de gouvernement français de l’époque, Pierre Mendes-France, qui avait mis fin à la guerre d’Indochine en mai 1954. Il en espérait autant pour le cas de l’Afrique du Nord.
Il sera cependant déçu par son successeur à la tête du gouvernement français, Guy Mollet, secrétaire général du parti SFIO, membre comme le SPD de l’Internationale Socialiste.
Guy Mollet, contre toute attente, et contrairement aux engagements pris lors de sa campagne électorale de ramener la paix en Algérie, a mis en œuvre dès son investiture, en janvier 1956, une politique guerrière à outrance, en accordant aux autorités civiles en Algérie des pouvoirs spéciaux exorbitants et aux autorités militaires, plus de moyens humains et matériels.
Pourtant, la SFIO, comme le SPD, avaient souscrit lors de la réunion de l’Internationale Socialiste en 1951, à la position de principe dans laquelle était affirmée de manière contraignante pour tous les socialistes le droit de tout peuple colonial à l’autodétermination ainsi que le rejet de toute forme d’asservissement ou d’exploitation des peuples.
Le SPD a analysé par conséquent la conjoncture Nord-Africaine comme une affaire coloniale, mais il se gardait au départ de toute interférence dans ce sens.L’actualité politique allemande se cristallisait en effet autour d’autres préoccupations vitales, partagées par les deux grands partis, la CDU et le SPD, parmi lesquelles.
– La réunification de l’Allemagne.
– L’affirmation solennelle que l’Allemagne de l’Ouest (RFA)est la seule représentante du peuple allemand dans les limites de ses frontières historiques antérieures.
– La volonté de contrer les actions de déstabilisation tentées par le régime communiste de l’Allemagne de l’Est (RDA).
– La nécessité d’être reconnue comme partenaire sérieux et responsable au sein de l’OTAN pour la défense de l’Occident, dans le contexte de la guerre froide.
– Le souci de maintenir l’influence économique en protégeant ses parts de marché dans les pays du Proche et du Moyen Orient dont les dirigeants appréciaient de longue date la qualité de ses produits industriels et de son savoir faire technologique. Des relations privilégiées avec le monde arabe la pousse nécessairement à considérer l’Afrique du Nord comme une partie intégrée à ce monde.
Le problème algérien s’invite malgré tout dans le champ politique allemand, après la survenue de trois évènements majeurs :
– L’arrivée des premiers réfugiés algériens en Allemagne.
– Le détournement de l’avion des cinq dirigeants algériens dans l’espace aérien international le 22 octobre 1956.
– L’agression franco-anglo-israélienne contre l’Egypte suite à la nationalisation du Canal de Suez.
A l’été 1956, des dirigeants et des militants actifs du FLN, recherchés et poursuivis par les services de sécurité, quittent sous la pression le territoire français à destination de pays voisins. Après la Belgique, première terre d’asile, c’est vers l’Allemagne, pays beaucoup plus grand que le choix est porté ; Ils sont suivis par de nombreux étudiants grévistes et de travailleurs en quête d’emploi. Le droit d’asile consacré dans la constitution allemande leur offrait une garantie de sécurité.
Le deuxième événement est le détournement de l’avion des cinq dirigeants du Front de Libération Nationale. Cet acte de piraterie inédit fait la une de tous les journaux du pays qui le condamnent sans équivoque. Un diplomate allemand, en poste à Paris, n’a pas manqué de souligner que celui-ci confortait l’image du mouvement algérien de libération à mesure qu’il altérait celle de la France.
Le troisième événement, l’agression franco-anglo-israélienne contre l’Egypte suscite également de très nombreux commentaires. La presse, miroir fidèle de l’opinion publique, dénonce cette agression et y voit une tentative aveugle et désespérée de punir l’Egypte pour son soutien au combat du FLN. L’opposition condamne au Bundestag le recours à la force dans les rapports internationaux.
Un autre élément, qui retient l’attention de l’opinion allemande est le rapatriement organisé par le FLN de centaines de légionnaires déserteurs opérant dans les forces de répression de l’armée coloniale en Algérie. Ce rapatriement est l’œuvre d’un ressortissant Allemand qui s’était mis en 1956 au service de la Révolution Algérienne. Il s’agit de Winfried Müller alias Si Mustapha. Une association de réinsertion de ces légionnaires est créée et sa direction est confiée à Hans Peter Rullmann, un sympathisant de la cause Algérienne.
Durant l’année 1957, le nombre de réfugiés algériens s’accroit et le soutien se fait plus concret. Si le gouvernement fédéral reste silencieux, ce soutien va être l’œuvre des syndicats, des jeunesses socialistes, des étudiants, des chrétiens progressistes ainsi que de nombreuses organisations professionnelles ou caritatives.
Deux hommes se distinguent dans cette action, le président de la section du Parti social-démocrate (SPD) de Cologne, Hans-Jürgen Wieschnewskiet son ami Paul Frank responsable du Département Afrique du Nord et Moyen Orient au ministère des Affaires Etrangères.
Le premier, qui avait pris contact avec des responsables du FLN à Cologne, engage une grande campagne médiatique de sensibilisation et de mobilisation.Ilorganise, avec le concours de la Confédération des Syndicats Libres(DGB) dirigée par WilliRichler, l’installation des étudiants auxquels une bourse est accordée. Il fait prendre en charge dans les mêmes conditions des travailleurs algériens dans des entreprises allemandes tout en offrant des postes de formation professionnelle à d’autres.
Le second, Paul Frank, déroge à la règle de neutralité de l’Exécutif fédéral. Il autorise la délivrance de documents de circulation aux algériens qui n’en ont pas au titre du droit d’asile.
Après l’accueil de l’Union Générale des Etudiants Musulmans Algériens (UGEMA) et de l’Union Générale des Travailleurs Algériens (UGTA) reconnus en qualité de syndicats représentatifs, il permet au Comité directeur de la Fédération de France du FLN, dirigé par Omar Boudaoud, de s’installer en Allemagne, à Düsseldorf et d’y activer en toute liberté. Il reconnait un statut officieux au représentant du CCE (Comité de Coordination et d’Exécution), instance dirigeante du FLN, l’avocat Aït Ahcène, qui installe ses bureaux dans les locaux de l’ambassade de Tunisie à Bonn. Le soutien le plus important est cependant le fait qu’il refuse les demandes d’extradition de militants algériens résidant en Allemagne présentées par les juridictions françaises pour des délits d’atteinte à la sureté intérieure de leur pays.
Paul Frank justifie sa position par les dispositions de l’article 16 de la Constitution fédérale qui interdit de livrer des personnes poursuivies pour des motifs politiques.
Après ces deux responsables, d’autres personnalités, s’impliquent notamment des députés du SPD et des membres de partis de coalition de gauche. Des responsables d’organisations caritatives (Comité de la Croix Rouge, Fondation Friedrich-Ebert) apportent une aide humanitaire aux algériens résidant en Allemagne et aux réfugiés chassés d’Algérie par la guerre et installés aux frontières algéro-tunisienne et algéro-marocaine.
Hans-Jürgen Wieschnewski avec le concours d’Otto Brunner, président de l’association des journalistes lance l’impression et la diffusion de la version allemande du journal du FLN El Moudjahid, à travers les grandes villes du pays.
Le FLN, reconnaissant au soutien accordé par une large frange de responsables allemands, s’en tient à une attitude de respect des règles et usages des pays hôte. Il ne répond pas aux agressions dont ses membres font l’objet.
Le responsable de la mission de prospection et d’achat d’armes du FLN Abdelkader Nouasri , installé discrètement à Frankfurt depuis 1956, avait déjà noué des relations fructueuses avec des négociants activant dans la filière, reconnue légalement en Allemagne.
Pour les responsables allemands il s’agit jusque-là de positions pragmatiques de neutralité positive sans retentissement notable sur les relations franco-allemandes. Cela n’a pas empêché les autorités françaises de saisir la moindre occasion pour exercer des pressions politiques et diplomatiques soutenues sur l’autorité fédérale. Cette dernière répond à chaque fois qu’il s’agit de personnalités, de partis ou d’organismes agréés sur lesquels l’Etat Fédéral n’a pas les moyens de coercition puisqu’ils agissent dans le strict respect de la loi allemande.
Les pressions ne donnant pas de résultat, le gouvernement français, sous la direction du premier ministre Guy Mollet ordonne au Service de Documentation Extérieure et de Contre-Espionnage(SDECE), placé sous sa tutelle, d’agir de manière directe et au besoin violente pour neutraliser les représentants du FLN et leurs soutiens politiques et lutter de même pour empêcher tout mouvement d’armes ou d’équipements militaires au profit de celui-ci.
Les hommes d’action du SDECEciblent un premier marchand d’armes à Hambourg Otto Schlüterà trois reprises en décembre 1956, en février et en octobre 1957. Il échappe miraculeusement à la mort. La première bombe placée dans son bureau provoque la mort de son associé Wilhem Sorenzen, la seconde provoque celle de sa mère assise à coté de lui dans leur voiture et la troisième,visant toujours sa voiture, cause des dégâts matériels sans préjudice pour sa vie.
A la même période, un autre négociant Wilhem Bessemner fait également l’objet d’un attentat à la bombe qui lui cause de graves blessures.
En septembre 1958, le cargo allemand ‘’Atlas‘’ affrété par Georg Puchert, intermédiaire attitré du FLN, est coulé au port de Hambourg à l’aide d’une mine placée sous sa coque. Le général Gehlen chef des services Spéciaux allemands, désigne, sans équivoque, un acte des commandos du SDECE prenant en considération le fait que la bombe a été placée avec un tel professionnalisme qu’elle a fait sombrer le cargo sans faire exploser les quarante tonnes de TNT qui s’y trouvaient auquel cas les conséquences auraient été incommensurables.
Pour écarter les soupçons, la presse française est largement mise à contribution pour mettre ces attentats sur le compte d’une organisation inconnue la ‘’Main Rouge’’ agissant pour défendre l’honneur de la France bafoué par le FLN.
Le SDECE n’en continue pas moins son action sur le territoire allemand. En décembre 1958, le représentant officieux du FLN Ait Ahcene est visé par un attentat alors qu’il circulait en voiture aux abords de la capitale Bonn. Des tireurs embusqués le blessent de plusieurs coups de feu. Il mourra quatre mois plus tard à Tunis où il avait été rapatrié.
L’action criminelle la plus importante est sans conteste, l’assassinat de Georg Puchert le 3 mars 1959 à Frankfurt. La réaction des allemands est unanime : autorités fédérales et régionales personnalités politiques, presse et opinion publique sont scandalisées par l’outrance de la provocation des autorités françaises, malgré leurs dénégations l’imputant toujours à la soit disant Main Rouge.
Les députés du Parti Social-DémocrateHellmutKalbitzer et Walter Menzel interpellent le gouvernement fédéral l’invitant à prendre des mesures pour protéger les citoyens et le libre exercice des activités commercialeslégales.
Pour la justice allemande, traditionnellement peu prédisposée à la communication, le Procureur Général de Frankfurt, Heinz Wolf, dans une conférence de presse tenue en avril 1959, au lendemain de l’assassinat de Georg Puchert, fait état de dix assassinats commis sur le territoire fédéral depuis 1956 par une organisation travaillant en liaison avec les services de contre espionnage militaire français ou pour lecompte de ces derniers.
Devant la réprobation générale provoquée par la présence d’activistes du SDECE sur le sol allemand, la direction de ce service décide d’agir par le biais de colis piégés envoyés à partir du territoire français. C’est ainsi qu’un livre piégé est envoyé au responsable de la mission de prospection et d’achat d’armes Abdelkader Nouasri le 30 décembre 1959. L’engin dissimulé lui arrache les deux mains en explosant.
La République Fédérale Allemande se montre désormais insensible aux pressions et aux accusations de soutien au FLN venant des autorités françaises d’autant que les interceptions de bateaux allemands par la Marine française vont continuer en Méditerranée et dans l’Océan Atlantique jusqu’à la veille du cessez le feu.
L’association des armateurs allemands souligne auprès du gouvernement fédéral que dix-sept bateaux appartenant à des compagnies maritimes allemandes ont fait l’objet, d’octobre 1957 à décembre 1960 à des interceptions, des contrôles de documents et de fouilles et que cinq d’entre eux ont été escortés vers des ports de l’armée française en Algérie, avec trois cargaisons saisies.
Le soutien au FLN se fait plus fort. Hans-Jürgen Wischnewski, député fédéral depuis 1957, et Walter Scheel représentant de l’aile gauche du Parti Libéral-Démocrate (FDP) pressent les autres syndicats et les associations estudiantines ou de jeunesse à s’engager politiquement en faveur de l’indépendance de l’Algérie s’appuyant sur le fait que le Général de Gaulle lui-même la reconnaissait à demi-mot.
Le Chancelier Konrad Adenauer partageait la même conviction. Recevant un jour Hans-Jürgen Wischnewski, il lui déclare : « Je sais que vous avez des amis algériens. Sachez une chose. Je ne les aiderai pas. Je ne les gênerai pas non plus, pourvu qu’il n’y ait pas d’attentats et qu’ils soient discrets dans leurs valises» rapporté par Wischnewski à l’écrivaine Nassima Bougherara, qui l’a interviewé après l’indépendance. (Confession reprise par l’auteure dans son livre Les rapports Franco-allemands à l’épreuve de la question Algérienne Ed. Peter Lang 2006.)
Le remplaçant de Ait Ahcène à la tête du bureau du FLN à Bonn, AbdelhafidhKeramane, est la cible indiquée de l’ambassadeur Français Seydoux en raison de son entregent dans le champ politique Allemand.
Des accusations de délits de droit commun sont portées contre lui et un procureur indépendant de la Sarre (Saarland – Allemagne) l’inculpe en 1961, avec son compatriote Mouloud Kacem, pour activités nuisibles à la sécurité et à la stabilité du territoire.
L’intervention de Wischnewski et de Ben Vish réussit à dessaisir le juge Sarrois et les deux responsables du FLN sont libérés.
Wischnewski, devenu directeur des Affaires Africaines à la chancellerie, multiplie les contacts à Tunis avec des responsables du GPRA, et en accueille certains lors de leurs déplacements en Allemagne. Avec Ben Vish, ils rencontrent Krim Belkacem en 1961 pour le rassurer sur la situation de AbdelhafidhKeramane, Mouloud Kacem et Ahmed Bouattouraexposant par la même occasion, la désignation souhaitable, à l’indépendance de l’Algérie, d’AbdelhafidhKeramane en qualité d’Ambassadeur d’ Algérie en République Fédérale Allemande.
Le dernier bras de fer entre les autorités françaises et le Département fédéral a concerné la désertion des militaires algériens de l’armée française stationnés en Allemagne. Ces désertions, qui ont duré de 1958 à 1961, n’ont cessé de faire l’objet de demandes de les livrer à leur corps d’origine du lieu de leur stationnement conformément aux dispositions de la Convention sur les droits et obligations des troupes étrangères stationnées en Allemagne.
Selon l’article 4 de cette convention, en effet, l’Etat allemand est tenu de livrer aux responsables du corps d’origine tout déserteur. Les requêtes adressées par les autorités militaires françaises aux autorités judiciaires locales ont fait l’objet d’une appréciation particulière considérant que les clauses de la Convention citée ne sauraient s’appliquer qu’aux citoyens d’origine française, puisque les forces françaises stationnées en Allemagne comprenaient des soldats de différentes nationalités d’Afrique noire notamment.
La justice allemande a fait jurisprudence en estimant les déserteurs Algériens non concernés d’autant que ces derniers, sitôt leur désertion assurée, se pressaient de demander l’asile politique.
En conclusion, pendant plus de six années, la République Fédérale Allemande, dans toutes ses composantes humaines et institutionnelles, au même titre que les soutiens divers a maintenu une politique de compréhension avec le FLN dans des conditions difficiles parmi lesquelles un terrorisme d’Etat aveugle ordonné par le gouvernement français touchant à sa souveraineté et à sa dignité.
Ce soutien est allé en s’accentuant, bien que le Gouvernement Fédéral ne reconnaisse pas le Gouvernement Algérien. Il a été l’œuvre d’hommes épris de liberté et sincèrement anti colonialistes dont H. Wischnewski demeure l’icône, ce qui lui vaudra après l’indépendance la reconnaissance unanime de tous les dirigeants Algériens jusqu’à son décès en 2005.

Sources:
– Omar Boudaoud : Du PPA au FLN Ed. Casbah 2012
– Ali Haroun : La 7èmeWilaya, Ed. Dar Errahma 2000
– Nassima Boughrara : Les Rapports Franco-Allemands à l’épreuve de la question Algérienne.
Ed. Peter Lang SA, Berne 2006
– Jean Paul Cahn Klaus – Jürgen Muller : La république Fédérale d’Allemagne et la Guerre d’Algérie, Ed. El Maarifa 2010

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