Le déconfinement serait envisagé lorsqu’on aura moins de 50 cas par jour

L’assouplissement des mesures de confinement instaurées pour lutter contre la propagation du coronavirus est tributaire de l’amélioration de la situation épidémiologique. C’est ce qu’a affirmé jeudi le ministre de la Santé Abderahmane Benbouzid.

« Lorsque la courbe (du nombre de contamination et de décès dus au coronavirus) s’améliore, lorsque les chiffres baisseront, lorsqu’on aura suffisamment de certitudes qu’il n’y a pas de foyers qui dérangent, on proposera des mesures de déconfinement », a-t-il déclaré sur les ondes de la Chaîne III de la radio nationale.

Pour le ministre, le déconfinement ne pourrait être envisagé que « s’il y a des indices favorables ».

Benbouzid a soutenu que la référence pour aller vers cette mesure reste « les chiffres concernant le nombre de contamination et de décès ». « Si la décrue est entamée et que cela devient durable, il arriverait un moment, jamais je ne vous dirais quand et personne ne vous dira quand, à ce moment là on engagera des mesures de déconfinement graduel », a-t-il expliqué, précisant, toutefois, que l’Algérie pourrait lancer un plan de déconfinement lorsque le nombre de contaminations passera sous la barre des 50 cas par jour.

« Pour le moment,  il n’y a aucun plan de déconfinement mis en place », a-t-il fait savoir, estimant par ailleurs que la situation épidémiologique est « plus au moins stable » et que l’Algérie est « sur une courbe en dents de scie ».

Le membre du gouvernement a mis en garde en revanche contre la « résurgence de l’épidémie », affirmant qu’en cas de déconfinement « certaines mesures, notamment le port du masque, resteront obligatoires ».

Il a écarté, en outre, un durcissement des mesures de confinement après le 30 mai. « Nous sommes beaucoup plus dans la réflexion d’allégement que de durcissement des mesures de confinement », a-t-il affirmé.