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Le fondateur de la Katiba des “Ghoraba” appelle les terroristes à la reddition

Le fondateur de la Katiba des “Ghoraba” appelle les terroristes à la reddition

Le fondateur de la katiba des Émigrés explique par ailleurs que certains éléments encore au maquis rejettent ce qui se passe au sein de l’Organisation, ils veulent revenir aux leurs mais il y a des obstacles; parfois la crainte de l’émir, l’absence de contact, le manque de confiance…et parfois ils écoutent certaines fatwas qui les dissuadent et les égarent un peu plus.

 

Abou Abderrahmane El Athri Ben Yekhlèf Kermezli, fondateur de la Katiba des Émigrés (El Ghourabàa) et ancien membre du GSPC, a affirmé que les groupes armés en Algérie ne se réfèrent à aucune méthode. «On aurait dit un hôpital pour malades mentaux. La raison est absente chez eux. Ils tuent tout avec tout».

«Tuer pour tuer», c’est ce qui anime les groupes armés, selon l’ancien responsable judiciaire du Groupe Salafiste pour la Prédication et le Combat. «Avec des armes légères, ils sont capables de décimer tout un village, alors imaginez s’ils avaient des armes destructives…». Il poursuit que ces groupes n’ont pas de méthode, et ne peuvent même pas être considérés comme des khaouaredj. «Ils n’ont pas de cheikhs, ni d’ulémas pour les guider et tuent tout ce qui croise leur chemin».

Le fondateur de la katiba des Émigrés explique par ailleurs que certains éléments encore au maquis rejettent ce qui se passe au sein de l’Organisation, ils veulent revenir aux leurs mais il y a des obstacles; parfois la crainte de l’émir, l’absence de contact, le manque de confiance…et parfois ils écoutent certaines fatwas qui les dissuadent et les égarent un peu plus.

Ben Yekhlèf Kermezli parle de certaines idées fausses courantes chez les terroristes, comme le fait de tuer pour tuer. Il précise que dans l’Islam, on appelle les musulmans à combattre et non pas à tuer. «Dissimuler des explosifs dans un bâtiment de l’Etat ou un marché n’a rien à voir avec le combat et la Charia».

Lors d’une émission diffusée sur la Chaine du Saint Coran, à l’occasion de l’anniversaire du référendum sur la charte pour la paix et la réconciliation nationale, le fondateur du groupe du Centre du groupe salafiste a estimé que ceux qui ont pris les armes sont sortis du système, mais pas du pays. Pour lui, la charte pour la paix couronne d’énormes efforts consacrés pour déminer la situation et panser les blessures, d’où le devoir de s’entraider pour la promouvoir.

Kermezli souligne les résultats positifs de la démarche, le rétablissement de la sécurité, et indique que ceux qui demeurent au maquis y sont poussés et incités.

L’intervenant apporte également ses propres témoignages, comme sur le sanguinaire Djamel Zitouni, ancien chef du GIA, qui ordonnait sans fatwa ni consentement général, l’élimination des femmes “mécréantes” (celles employées à la police, la gendarmerie, ou fonctionnaires d’Etat).

Kermezli revient sur l’organisation de l’action armée en Algérie. Selon lui, elle a commencé par les tueries, le vol d’argent, le rançonnement via les enlèvements, puis les déviations qui ont conduit à des mariages  de compromis, par crainte ou obligation, et jusqu’aux viols au nom de la captivité. «Rien ne justifiait ce développement, c’est un comportement indécent».

Aux côtés de Kermezli, Cheikh Abi Said Belaid Al Djazairi et Abi Abd El Bar Nabil Osmani participaient au programme. Ils ont appelé les égarés à revenir au sein de la société, tout comme  Cheikh Abou Abdellah Abdelmalek Ramdani Al Djazairi qui, joint par téléphone en Arabie Saoudite, a souligné que l’initiative de paix était incontournable.

Le directeur de Dar El Hadith au Yémen, Cheikh Abi El Hassan Mustapha Slimani El Maerabi lui, a notamment mis en exergue la nécessité d’écouter et de se référer aux vrais exégètes et ulémas pour ne pas tomber dans les fatwas erronées.

Concernant l’enlèvement des étrangers en terre d’Islam, Cheikh El Maerabi a soutenu que cet acte est invalide, car l’étranger entre en terre d’Islam  en paix et en toute quiétude, et le musulman n’a pas le droit de transgresser ce principe. El Maerabi affirme également qu’il n’est pas permis de tuer un mécréant à qui on a offert la paix. C’est une sorte d’engagement, et la violation des engagements, la violation de la paix et la traitrise sont contraires à l’Islam.

 

 

 

 

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