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Le groupe salafiste préparait un attentat contre le siège d’Echorouk en 2007

الشروق أونلاين
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Le groupe salafiste préparait un attentat contre le siège d’Echorouk en 2007

Le procès en cours des personnes impliquées dans les attaques terroristes contre le palais du gouvernement et le commissariat de Bab Ezzouar, lève le voile sur de nouveaux détails. Le Groupe Salafiste pour la Prédication et le Combat GSPC avait planifié une attaque contre le siège du journal Echorouk.

  • L’organisation terroriste avait chargé l’un de ses disciples de prospecter le terrain, en se faisant passer pour un chercheur intéressé par le livre culturel en Algérie et voulant préparer un article sur le sujet. L’individu en question devait surveiller les mouvements des responsables d’Echorouk afin que ces derniers soient ciblés à travers un attentat contre le siège du journal. Echrouk figurait parmi les 15 cibles d’une vaste opération terroriste visant notamment des établissements stratégiques dans la capitale.
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  • Le procureur général près du tribunal criminel d’Alger a requis hier une peine de 20 ans de prison ferme à l’encontre de trois accusés pour soutien à des groupes terroristes à travers la prise de photos de sites officiels et sensibles à Alger, dans l’objectif de les faire exploser, après les attaques ayant ciblé le conseil constitutionnel et la Maison des Nations-Unies à la fin de l’année 2007.
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  • Les accusés, L. Boualem, un repenti qui avait bénéficié de la charte pour la paix et la réconciliation nationale, H. Salem et T. Djamel ont tout nié en bloc, réfutant également leurs liens avec des groupes terroristes.
  • Néanmoins, leur dossier comprend de nombreuses déclarations confirmant que le GSPC a demandé aux trois accusés de remettre les photos des sites aux terroristes sur les hauteurs de Tizi-Ouzou et à Boumerdès.
  • Parmi ces sites, la résidence des diplomates britanniques, les ambassades du Danemark et des États-Unis, le siège de l’APN, le cercle de l’Armée, la caserne de Beni Messous, le restaurant fréquenté par des étrangers près de la Grande Poste, le Palais de la Présidence et la Maison des Nations-Unies ciblée par attentat exécuté par Bechla Rabah.
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  • Les sites ciblés incluaient également le siège du journal Echorouk. Selon les accusés, un plan avait été établi pour le faire exploser en fin 2007. Un terroriste avait pris attache avec la rubrique culturelle, se faisant passer pour quelqu’un qui étudiait la situation du livre en Algérie, mais qui en fait s’est introduit sur les lieux pour faire du repérage !
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  • Suivant ces révélations, ce terroriste s’était fait passer pour un des organisateurs du salon du livre à la Bibliothèque nationale. Il y a rencontré un journaliste d’Echorouk et l’a convaincu d’écrire un article sur la situation du livre. C’est ainsi que la prise de contact s’est faite, en vue de permettre par la suite, au terroriste de s’introduire au siège du journal. Toutefois, cet individu n’a pu rentrer et l’entretien qu’a réalisé le journaliste avec lui n’a pas été publié.
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  • Après cet échec, un autre élément du GSPC a une nouvelle fois été chargé, début 2008, de surveiller les mouvements des responsables et des employés du journal. L’organisation terroriste ne cachait pas a l’époque son intention de cibler le journal, notamment, via ses publications sur la toile.
  • En mars 2008, le Directeur général d’Echorouk, Ali Fodhil, a reçu des menaces directes au téléphone et à travers des sms. La personne qui se chargeait de cette tâche avait été arrêtée et présentée à la justice. Elle avait écopé de deux ans de prison ferme.
  • L’organisation terroriste armée s’est déchainée davantage sur Echorouk, car le journal n’a jamais hésité à la dénoncer et à révéler sa vraie image au grand jour. L’institution Echorouk est d’autant plus engagée dans cette lutte, par la plume, la dénonciation, au regard du lourd tribut qu’elle a eu à payer durant la décennie noire, avec notamment l’assassinat de quatre de ses employés, dont trois journalistes. Un autre de ses journalistes avait été blessé, sans parler des menaces quotidiennes qui parvenaient aux responsables et employés d’Echorouk et le spectre de la mort qui était omniprésent.
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