Les algériens vivent « sans papiers » en Grande-Bretagne !

Des chiffres recueillis auprès d’activistes de la communauté algérienne en Grande-Bretagne indiquent que le nombre des algériens inscrits à l’ambassade d’Algérie à Londres est de 27 mille, alors que leur nombre réel se situe entre 150 et 200 mille, selon les mêmes sources.

• De nombreux harraga sont arrivés au Royaume Uni via d’autres pays européens avec des faux papiers, des faux noms, demandant parfois le statut de réfugiés politiques. Toutefois la grande majorité des algériens vit avec des papiers officiels et certains ont même obtenu la nationalité britannique.
• L’algérienne Mouna Hemitouche, membre de l’assemblée communale dans la région de Ellington Townhell et candidate pour le poste de Maire dans cette même commune, indique que les britanniques n’avaient aucune idée des évènements qui tourmentaient l’Algérie. Elle ajoute : «faire connaitre l’Algérie… c’était une mission difficile».
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• Sur la situation des algériens sur les territoires britanniques, Mouna Hemitouche a animé à Londres une conférence de presse à laquelle Echorouk a assisté. Elle est également revenue sur l’association de protection des affaires des algériens en Grande-Bretagne qu’elle préside, et qui a ouvert un bureau officiel en 2006.
• Cette année là, l’association a remis un dossier complet au président Abdelaziz Bouteflika lors de sa visite à Londres, ensuite à Abdelaziz Belkhadem dans des circonstances similaire, demandant une aide notamment pour la location du siège. La même démarche a été entreprise auprès de l’ambassadeur d’Algérie à Londres.
• Concernant la situation de nos compatriotes, l’intervenante dira que Black Stock dit Quartier des Algériens a connu des incidents et des dérives que chacun voulait attribuer aux algériens, ce qui a entrainé une décente de la police britannique en 2008 pour «assainir» ce quartier.
• Mouna Hemitouche a par ailleurs souligné que les gens en Grande-Bretagne vivaient avec la confiance et non pas des documents. Suivant ces conditions et ces facilitations, les hommes se déplacent et se baladent dans la rue anglaise sans être arrêtés par la police, et sans subir de pressions.