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Les enseignants vacataires exigent le versement de leurs salaires avant l'Aïd

الشروق أونلاين
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Les enseignants vacataires exigent le versement de leurs salaires avant l'Aïd

20.000 enseignants contractuels n’ont pas perçus leurs salaires depuis plus d’un an. Certains d’entre eux‭ rompent le jeune dans les restaurants Rahma.

Plus de 20 mille enseignants contractuels et suppléants dans le secteur de l’éducation revendiquent le paiement des arriérés de leurs salaires qui représentent une année entière. Certains d’entre eux n’ont pas été payés depuis 3 ans. Déplorant cette situation, ils sollicitent l’intervention du ministère de tutelle pour être payé avant l’Aïd pour au moins une seule mensualité. Pour cette raison, la chargée de communication auprès du Conseil national des enseignants contractuels Meriem Ghozlane tient pour responsable le ministère de la contestation qui pourrait ponctuer la rentrée scolaire à venir. Le Conseil national des enseignants contractuels affilé à la SNAPAP dénoncent, à cette occasion,  la politique des deux poids, deux mesures.

Une injustice que le ministre Benbouzid est tenu de réparer. Sinon comment expliquer que sur un nombre estimé de 30 000 enseignants contractuels répartis à travers le territoire national seuls10.000 ont été réglés et la majorité d’entre eux sont originaires de la capitale uniquement. Notre interlocutrice révélera qu’au même moment les enseignants contractuels de Tizi -Ouzou, Bouira et Béjaia n’ont pas été payés eux depuis deux années entières ! En règle générale, les enseignants contractuels des autres wilayas n’ont pas été payés depuis 2009. Une lettre du Conseil national des enseignants contractuels a été adressée au ministère de l’éducation l’implorant de mettre fin rapidement à cette situation afin de couvrir les dépenses du mois de Ramadan, de l’Aïd el fitr et de la rentrée scolaire.  Un certain nombre d’enseignants contractuels nous ont appris que la plupart devaient se déplacer dans des localités éloignées pour exercer leur métier et que beaucoup devaient rompre le jeûne, eux et leurs familles, dans les restaurants Rahma.

Le Conseil national des enseignants contractuels a demandé l’aide de plusieurs associations de bienfaisance pour subvenir aux besoins des familles. Dans le cas échéant, il est attendu une montée au créneau de ces enseignants par une série d’actions de protestations. Meriem Ghozlane, la chargée de communication auprès du Conseil national des enseignants contractuels n’exclut pas, pour la rentrée, un immense sit-in de protestation devant le ministère. Il est à rappeler, ainsi, que face au manque de volonté manifesté par le ministère de tutelle pour leur régularisation,  les enseignants contractuels ont protesté de la sorte, durant l’année scolaire précédente au moins une dizaine de fois. Enfin en 2008, une grève de la faim a failli coûté la vite à treize enseignants. 

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