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Les juifs d'Algérie à l'ordre du jour de la Knesset

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Les juifs d'Algérie à l'ordre du jour de la Knesset
Le deputé israelien Shlomo N.Molla

Le parlement israélien étudiera demain, lundi matin la proposition du parti Kadima concernant le rapatriement de la diaspora en Afrique.10.000 algériens seraient de confession juive, dont certains occupent des postes importants. Leurs biens s'elevent à plus de 2 milliards de dollars.  

  •  L’Algérie serait donc à l’ordre du jour de la Knesset qui aura à se décider sur le sort des juifs d’Algérie. L’initiateur de ce projet, le député de Kadima, Shlomo Neguse Molla d’origine éthiopienne compte faire pression sur Natanyahou pour faire voter ce projet qu’il considère comme “sacré”. Ces dix milles juifs qui continuent de vivre en Algérie seraient propriétaires, principalement, de biens immobiliers s’élevant à plus de deux milliards de dollars. Ces révélations ont été faites, avant-hier, par le député juif qui s’est exprimé sur les ondes de la radio Israélienne. Shlomo affirme que
  • ” Les biens des juifs en Algérie s’élèvent à plus de 2 milliards de dollars”. Le membre de la Knesset ajoute que  “Certains y occupent des postes importants “. Le nombre de cette diaspora “s’élèverait à 10.000 algériens de confession juive”.

Interrogé au sujet de la proposition faite par son parti au parlement israélien afin de procéder au rapatriement des juifs d’Algérie, l’intervenant avertit le premier ministre Benyamin Natanyahou “de prendre au sérieux cette affaire”. Une opération de rapatriement vers Israël qu’il qualifie ” comme un devoir sacré” avant d’ajouter qu’ “Israël doit élargir les projets de colonisation et la construction de nouvelles colonies afin de pouvoir accueillir les nouveaux arrivants dans le but de renforcer la société juive israélienne et récupérer leurs biens dans ces pays.” L’expérience du rapatriement des juifs falasha d’Ethiopie qui aurait été “une  réussite” selon ce même député “sera élargie à toute l’Afrique”. Shlomo Neguse Molla  ajoute que ” les biens, essentiellement immobiliers, appartenant aux juifs d’Algérie s’élèvent à plus de deux milliards de dollars.” Faisant allusion à la méthode et aux moyens “pour rapatrier les juifs algériens”, Shlomo affirme  ” qu’il serait facile de faire pression sur le gouvernement algérien, afin de lui faire changer sa position vis-à-vis d’Israël “.  “La majorité de ces algériens vit à l’étranger dans des pays européens principalement”. Les révélations de ce député laissent pantois, notamment quand il s’agit des relations entretenues par ces ressortissants algériens avec les chapelles israéliennes et autres organisations et associations juives. L’intervenant soutient que ” les juifs algériens sont en contact permanent, direct et indirect avec les responsables du gouvernement israélien, citant les algériens résidents en France, en Espagne et en Allemagne qui entretiennent des relations directes avec les ambassades israéliennes dans ces pays et contribuent avec leur argent, leurs moyens et consacrent leur temps à soutenir les associations juifs activant dans les domaines sociaux et culturelles et publient leurs écrits et leurs études sous des pseudonymes afin d’éviter toute persécution par le régime algérien”. Le parlementaire israélien affirme aussi que” Nombre d’entre eux pratiquent toujours les us et coutumes religieuses juives en cachette de peur des représailles de la part des algériens, notamment que le régime algérien interdit ces pratiques aux juifs qui sont minoritaires”. Ces derniers “représentent une force politique dans le pays où, nombre d’entre eux occupent des postes supérieurs dans l’état mais qui trouvent des difficultés à convaincre les algériens d’établir des relations, même partielle, avec Israël” avait il ajouté. En 1962, Ils seraient quelque 120.000 Juifs d’origine algérienne à avoir quitté l’Algérie. Profitant du “décret Crémieux” promulgué le 24 octobre 1870 et donnant la citoyenneté française aux 37.000 juifs d’Algérie, ceux-ci avaient choisi de partir en France en même temps que les autres pieds-noirs et les harkis sous prétexte qu’ils risquaient des représailles. Ahmed Ben Bella, leur avait donné le choix de rester ou de partir.

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