Les magasins chinois sous l’œil des services de sécurité algériens

Les services de sécurité ont ouvert une enquête sur l’activité de quelques magasins chinois qui se trouvent dans les plus grandes artères et quartiers huppés d’Alger…

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  En effet, ces Chinois sont soupçonnés d’être impliqués dans des pratiques illégales relatives au blanchiment d’argent, de trafic de papiers, de drogue et la prostitution.

  Selon les sources qui ont révélé l’information à Echorouk, cette enquête a été lancée suite aux renseignements parvenus à ces mêmes services sur les activités douteuses des magasins chinois situés dans les plus grandes artères de la capitale, à l’image de Didouche- Mourad, Hassiba-Benbouali et Larbi-Ben M’hidi ainsi que quelques quartiers huppés, tels que Hydra, Dely Ibrahim et Birkhadem.

  Les même services ont révélé que, selon les renseignements en leur possession, les Chinois louent des locaux contre la somme de 14 millions de centimes, en plus des taxes, les impôts et les salaires des travailleurs qu’ils emploient dans ces locaux commerciaux. Cela en sachant que le bénéfice net ne dépasse pas les 6 000 DA / jour et ce, au vu de la nature de la marchandise vendue à bas prix. La nuit, les Chinois changent d’activité pour faire dans des pratiques criminelles, à l’image du blanchiment d’argent, du trafic de devises avec la complicité d’individus de l’Afrique noire, en plus du changement de quelques uns de leurs locaux en maisons closes pour y pratiquer la prostitution. 

• Nos sources ont ajouté qu’en plus des crimes et délits effectués dans ces locaux, quelques uns d’entre eux vendent des marchandises chinoises fabriquées avec une matière récupérée des déchets plastiques, ce qui constitue un danger sur la santé des consommateurs.                                                                                                                                 De ce fait, les services de sécurité ont, depuis la fin du mois de mars dernier, procédé à des investigations sur l’activité de quelques magasins sis dans le centre-ville, en plus de ceux qui se trouvent dans le quartier chinois connu sous le nom de « China Town » à Bab Ezzouar, où, selon des informations, un magasin chinois fabrique de la fausse monnaie après que son propriétaire l’ait transformé en atelier, avec la complicité d’Africains subsahariens et d’Algériens.