Les policiers radiés demandent une grâce présidentielle

Les policiers radiés qui s’étaient rassemblés, dimanche à la Place des Martyrs, ont catégoriquement refusé d’être reçus par le Directeur général de la Sûreté nationale, Abdelghani Hamel.

 Hier, plus de 500 policiers radiés s’étaient regroupés à la Place des Martyrs, baptisée par ces derniers  de « Place de satisfaction des revendications ». Au départ, ils s’étaient divisés en deux groupes, l’un devant la Direction générale de la Sûreté nationale  et l’autre à la Place des Martyrs avant que le premier groupe ne rejoigne cette dernière.

Force est de souligner que ces agents radiés ont refusé catégoriquement de désigner des délégués pour négocier avec le DGSN, considérant que cette démarche n’est qu’une façon de gagner du temps et absorber la colère des contestataires.

 Ces radiés ont élaboré une plateforme de revendications, à savoir la réintégration de tous les radiés, sans exception, sous forme d’une grâce présidentielle qui rentre dans le cadre de la Réconciliation nationale. A l’exception de ceux qui sont impliqués dans des délits. Ils réclament également des indemnités pour les missions qu’ils ont accomplies pendant les  années de lutte antiterroriste entre 1992 et 2000, notamment que des centaines d’entre eux étaient blessés et permettre aux mariés de ce corps de bénéficier de logements de fonction par l’une ou l’autre des formules d’octroi de logement.

 Ces contestataires ont scandé des slogans dénonçant la hogra  et l’injustice, tandis que d’autres se sont adressés particulièrement au président de la République en  l’appelant à une justice équitable     « Réconciliation nationale pour tout le monde ».