Les présidentielles algériennes vues par la presse française

« L’absence de grosse pointures favorise la réélection de Bouteflika »

• Les journaux français ont à la suite de l’annonce de sa candidature par le président de la république Abdelaziz Bouteflika convenu que c’est le résultat certain de la révision de la constitution le 12 novembre dernier. Considérant que sa candidature est une annonce de sa réélection au scrutin prévu le mois d’avril prochain, notamment avec l’absence de personnalités politiques dans la course à la présidence.
• Selon le journal français «Le Monde», aucune figure politique ayant annoncé  sa candidature n’est en mesure de concurrencer Bouteflika, avec l’abstention des chefs de partis ayant  pris part aux présidentielles de 2004 d’avoir de mauvaises surprises. Ce fait servira, selon la journaliste du monde Florence Bougis  le courant islamique avec à sa tété Aboujarra Soltani qui a annoncé à maintes reprises ne pas être prêt à prendre la présidence du pays avant 2014.
• De son coté, l’hebdomadaire L’Express, publie la même analyse: M. Bouteflika bénéficie d’une formidable machine électorale, les trois partis membres de l’Alliance présidentielle ont depuis plusieurs semaines ébauché une campagne pour sa réélection.
• L’Alliance, composée du Front de libération nationale (nationaliste), du Rassemblement national démocratique (RND, libéral) et du Mouvement pour la société de la paix (MSP, islamique), a été rejointe par les syndicats, organisations et associations proches du pouvoir pour soutenir cette candidature. L’abstention reste la grande inconnue de cette élection et sera peut-être.
• Pour sa part le Nouvel Observateur relève : Les candidats ont jusqu’au 23 février pour déposer leur candidature à la présidentielle, qui est d’ores et déjà boycottée par des dirigeants de l’opposition.
• En outre, le journal de droite Le Figaro estime que La candidature officielle d’Abdelaziz Bouteflika à sa propre réélection marque en réalité une période d’apaisement et de progrès politique pour l’Algérie.