Les services de sécurité enquêtent sur une profanation du coran à Guelma

Cet incident n’est pas le premier du genre puisqu’il y a trois ans, un évènement similaire s’était déjà produit à la mosquée de l'imam Malek où un fidèle a découvert un exemplaire du Coran comportant des écrits insultants et des dessins indécents.

• Des sources sûres ont confirmé à Ech Chorouk que les services de la police judiciaire de la wilaya de Guelma ont ouvert une enquête pour découvrir les circonstances d’un acte de profanation du coran qui aurait eu lieu dans la salle des ablutions attenante à la Mosquée Abdelhamid Ben Badis au centre-ville de Guelma.  Il s’agit de déterminer l’identité de l’auteur et son arrestation.  Un fidèle a découvert, ainsi,  quelques instants avant la prière de vendredi dernier, qui a coïncidé, rappelle-t-on,  avec le premier jour de l’Aïd el-Fitr un exemplaire du livre sacré déchiré et souillé par des excréments. Il s’en ira aussitôt informer l’imam qui à son tour en fera part à l’ensemble des fidèles présents dans la mosquée. Cette révélation fera l’effet d’une bombe parmi les fidèles qui proclameront à l’unisson et haute voix Dieu est grand ! Cet incident n’est pas le premier du genre puisqu’il y a trois ans, un évènement similaire s’était déjà produit  à la mosquée de l’imam Malek où un fidèle a découvert un exemplaire du Coran comportant des écrits insultants et des dessins indécents. Ce nouvel incident a soulevé à Guelma un tollé et assombris quelque peu l’ambiance de fête de l’Aïd el-Fitr. Il est à rappeler  que la mosquée, Abdelhamid Ben Badis avait déjà été secouée le mois dernier par une affaire de détournement de dons en argent a mené à la condamnation par le Tribunal de première instance des auteurs à une peine de sept ans d’emprisonnement et à une amende de 100 millions de centimes.  Il est à signaler, par ailleurs,  que la wilaya de Guelma est en proie, depuis quelques années,  à une activité accrue des extrémistes de différentes tendances. Le but est de contrôler les associations religieuses et les tribunes des mosquées. Des tracts avaient même été distribués pour appeler les fidèles à ne plus célébrer le Mawlid En-nabbaoui considéré comme profane. Affaire à suivre.
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