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Mazafran 2: l’opposition tient à ses revendications

Mazafran 2: l’opposition tient à ses revendications

Les partis de l’opposition réunis dans la rencontre de Mazafran 2, ont appelé le pouvoir politique en Algérie de faire part à un dialogue national global et sérieux, dans lequel toutes les franges de la société y participeront.

Les partis de l’opposition ont même  incité à la nécessité d’éloigner l’institution militaire et sécuritaire des conflits politiques. Elle met en avant les dangers qui entourent l’Algérie et la nécessité de renforcer le front intérieur autour de l’armée afin qu’elle assure la sécurité nationale et protéger le pays contre toute menace extérieure. Plusieurs intervenants ont relevé le contexte d’instabilité qui caractérise les pays du voisinage et son impact sur la stabilité nationale.

Les partis membres de l’Instance de suivi et de concertation de l’opposition (Isco) ont  fait chacun à son tour, le procès du pouvoir, accusé de tous les maux de la société algérienne.Premier à prendre la parole, l’infatigable militant des droits de l’homme, Ali Yahia Abdenour. Il a chargé le système politique et les pouvoirs qu’il a engendrés depuis l’indépendance du pays. «Le pouvoir n’a pas respecté les libertés. Dans notre pays, la justice n’existe pas et c’est le pouvoir qui a créé la corruption», a-t-il lancé sous les applaudissements de l’assistance.

Le président du Mouvement pour la société et la paix (MSP), Aderrezak Mokri, a insisté sur la situation tendue qui prévaut au niveau des frontières. Une situation qui alourdit les responsabilités des éléments de l’Armée nationale populaire (ANP) qui doivent être exclusivement concentrés sur leur mission primaire qui est de veiller sur la sécurité nationale. L’opposition a ainsi affirmé qu’elle est totalement mobilisée derrière son armée pour contrecarrer «toute menace à l’encontre de l’unité nationale et de la cohésion sociale».

«Le véritable bouclier qui protégerait l’Algérie est la stabilité de son front intérieur, laquelle ne peut être préservée qu’avec l’enracinement de l’esprit patriotique chez l’ensemble des Algériens», a poursuivi le responsable du MSP. 

Les absences ont concerné aussi bien des partis politiques, à l’instar du FFS, que les « personnalités nationales » officiellement invités. Parmi ces dernières, l’on notera la défection, entre autres, des anciens chefs de gouvernement Mouloud Hamrouche et Sid-Ahmed Ghozali, l’ancien colonel de l’ALN Lakhdar Bouragaâ, la moudjahida Djamila Bouhired, le général à la retraite Rachid Benyelles ou encore les anciens militants du FIS dissous Ali Belhadj, Kamel Guemazi et Ali Djedi. 

 

 

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Commentaires
0
  • yezemri

    ils veulent le pouvoir a tout prix........! c'est un coup d'état qu'ils préparent