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Prévenir les arrestations aléatoires au milieu des “Harraga” et atténuer les risques auxquels ils sont exposés

Echoroukonline
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Prévenir les arrestations aléatoires au milieu des “Harraga” et atténuer les risques auxquels ils sont exposés
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S.A. /*/ Version Française : Med.B.

Plus de 150 pays ont adopté lundi à Marrakech (Maroc) le Pacte mondial sur les migrations des Nations unies, en le défendant par de vibrants plaidoyers face aux critiques des partisans de la fermeture des frontières.
Le document doit encore faire l’objet d’un ultime vote de ratification, le 19 décembre à l’Assemblée générale des Nations unies à New York.
Dans son discours à l’ouverture de la Conférence de Marrakech, le Secrétaire général des Nations Unies M. Antonio Guterres a déclaré que “la migration sera toujours présente … et doit être mieux gérée”, à laquelle a participé le Ministre de l’Intérieur et les Collectivités Locales en tant que représentant du Président de la République M. Abdelaziz Bouteflika.

Il a affirmé qu’il faut éviter la souffrance et le chaos et promouvoir une coopération mutuellement bénéfique”.

“Nous ne devons pas succomber à la peur”, a exhorté le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, avant l’adoption formelle de ce texte destiné à renforcer la coopération internationale pour une “migration sûre, ordonnée et régulière”.
Comme plusieurs dirigeants présents à Marrakech, M. Guterres a aussi dénoncé les “nombreux mensonges” sur le Pacte qui a généré des tensions politiques dans plusieurs pays et fait éclater la coalition gouvernementale en Belgique, avec la démission des ministres issus du parti nationaliste flamand.
Les défenseurs des droits de l’homme ont estimé pour leur part que le contenu du texte était insuffisant, affirmant qu’il ne garantissait pas l’accès des migrants à l’assistance humanitaire et aux services de base, ni ne garantissait les droits des travailleurs.

Les critiques de la Charte ont déclaré que celle-ci ouvrirait « la porte à des vagues d’immigration incontrôlables ».

Non contraignant, le Pacte recense des principes –défense des droits de l’Homme, des enfants, reconnaissance de la souveraineté nationale– et liste différentes options de coopération –échanges d’information et d’expertises, intégration des migrants etc… Il prône l’interdiction des détentions arbitraires, n’autorisant les arrestations qu’en dernier recours.

Les Etats-Unis, qui s’étaient retirés de l’élaboration du texte en décembre 2017 en le jugeant contraire à la politique d’immigration du président Donald Trump, ont lancé vendredi dernier une nouvelle salve contre le Pacte et contre toute forme de “gouvernance mondiale”.
Il y a environ 258 millions de personnes en mobilité et migrants dans le monde, soit 3,4% de la population mondiale. Plus de 80% des déplacements entre les pays se fait de façon légale.
Pour la migration clandestine, plus de 60.000 sont morts pendant leur périple depuis 2000, selon les chiffres de l’ONU.

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