Quand l’”homme blanc” dicte sa loi aux Africains!

Le Sénégalais Augustin Senghor et l’Ivoirien Jacques Anouma ont annoncé vendredi leur retrait de la course à la présidence de la Confédération africaine de football (CAF).

Les élections se dérouleront dans moins d’une semaine, soit le 12 mars prochain.

Ce retrait est attribué aux pressions exercées par le président de la Fédération internationale de football (FIFA) Gianni Infantino qui aurait demandé aux quatre candidats en lice de s’entendre lors de ses visites dans plusieurs pays du continent.

Le président de la FIFA aurait donc opté pour l’homme d’affaires sud-africain Patrice Motsepe, comme il a déjà fait en 2017 en écartant le Camerounais Issa Hayatou et favorisant le Malgache Ahmad Ahmad. Le passage de ce dernier à la tête de la CAF n’aura duré qu’un seul mandat car rattrapé par des scandales de corruption.

Après le retrait de ses deux principaux,  le Sud-africain Patrice Motsepe devrait à coup sûr l’emporter face au mauritanien”Ahmed Yahya” compte tenu du soutien non déclaré dont il bénéficie de l’”homme blanc” qui semble renforcer sa mainmise sur le football africain.

De ce fait, Gianni Infantino aurait d’ores et déjà acquis 56 voix des dirigeants africains ‘il comptait bel et bien briguer un troisième mandat à la tête de la FIFA.

Une question s’impose si de savoir pourquoi les dirigeants africains ont tendance à obéir aveuglément aux injonctions de l’”homme blanc”. L’Union européenne de football (UEFA) accepte-t-elle qu’un étranger vient lui dicter la voie à suivre au détriment des Européens comme le font les lèche-bottes du football africain?

Ali Behlouli / Traduit par: Moussa. K.