Rapport Britannique: ” L’extradition de Khalifa est une question de temps”

Le feuilleton du fugitif milliardaire Algérien, Abdelmoumen Khalifa, tend à toucher visiblement à sa fin. En effet, un haut responsable au ministère des affaires étrangères Britanniques a réaffirmé que son gouvernement n’attend que la décision de la justice prévue avant le 31 mars, pour trancher définitivement sur l’extradition de Khalifa vers l'Algérie. 

•  Le même responsable a affirmé dans une rencontre au siège dudit ministère britannique dont Echourouk a assisté, que cette affaire rentre dans le cadre de l’accord entre Alger et Londres concernant l’extradition des personnes recherchées par la justice. Sur la question d’Echorouk  concernant les reports dont subits à maintes reprises cette affaire, le responsable se défend en mettant en évidence que l’affaire de Khalifa est sensible et les reports sont dus à l’apparition de nouvelles donnes à maintes reprises qui influe sur la décision définitive et retarde inévitablement l’extradition.
•  Dans le même sillage, le haut responsable Britannique qui est chargé des affaires Nord-africaines, a indiqué qu’il n y a pas seulement Khalifa qui est concerné par l’extradition, mais il y a bien neuf Algériens résidents en Grande Bretagne qui sont concerné par l’expulsion et l’extradition pour raison de défaut de papiers. Mais, insistera-t-il, ces personnes arrêtées par  Scotland Yard   mettent à l’évidence souvent la thèse selon laquelle qu’une fois en Algérie, ils seront en danger, et n’auront nullement leurs droits, alors ils demandent des garanties palpables, histoire d’influer sur notre décision et annuler purement  l’extradition.
• Evoquant les  relations Algéro-Britanniques et l’influence (s’il y en a) par la relation tumultueuse et instable entre Alger et Paris, le représentant du gouvernement Britannique est catégorique : « l’Algérie n’est pas une province Française, même s’il y a des étendues historiques entre les deux pays, l’Algérie demeure  un pays libre indépendant et souverain ».
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• Dans un autre registre, le responsable des engagements internationaux Britanniques (les affaires des comunautés) au ministère des collectivités M. Mark Bithik, a affirmé qu’après les attentas terroristes de Londres, un grand débat est engagé sur le rôle de la communauté musulmane en grande Bretagne dans le cadre de la lutte anti-terroriste, tout en insistant sur le fait que  « tout musulman n’est pas forcement un terroriste ». il encense également que son pays est le troisième pays Européen après la France et l’Allemagne en nombre de la communauté musulmane résidante sur son sol. En effet, en 2001, 6.1 millions de musulmans sont recensés en Angleterre.
• Après l’ouverture des frontières entre la Grande Bretagne et l’Union Européen, une grande ruée de musulmans vers le territoire Britannique était enregistrée. A la clé, 23 milles conseillers et élus au niveau de plusieurs ministères et institutions, dont 300 musulmans de différentes nationalités activant dans plusieurs partis politiques Britanniques. Ajoutant à cela, estime notre interlocuteur, les musulmans en Angleterre jouissent de toute la liberté religieuse et sans aucune pression ni intimidation.
• Le même interlocuteur, qui était accompagné par son collègue Maksoud Ahmed qui est originaire arabe chargé des affaires de la communauté musulmane, a déclaré que les mesures de sécurité en vigueur en Grande Bretagne notamment les interrogatoires et le contrôle des déplacements sont « des mesures de précaution ordinaires  qui concernent tout le monde sans exception ». Parlant des chiffres, le responsable souligne l’existence  de 1500 mosquées dans son pays, et la plupart des imams maîtrisent parfaitement le prêche en anglais après l’émergence d’une nouvelle génération de musulmans Britanniques.
• Toutefois, dans un rapport du service de la communauté musulmane au ministère des affaires étrangères Britannique, dont Echourouk détient une copie, il est souligné  que la communauté Algérienne établie en Angleterre ont subit les intimidations et la pression juste après les attentats du 11 septembre, et cela est du aux faux rapports médiatiques qui qualifiaient tous les Algériens de terroristes, mais le rapport souligne également la forte relation entre les Algériens établie à la Grande Bretagne et leurs pays d’origine, du fait que ces derniers effectuent des visites régulières vers l’Algérie, mais la plupart  de cette communauté réside dans la capitale Londres et ses environs, tel Birmingham et  Manchester.
• Le rapport publié par le ministère des collectivités Britanniques souligne également que « depuis de l’arrivée de Bouteflika la situation s’est beaucoup améliorée en Algérie, notamment la situation sécuritaire qui se stabilise de plus en plus, de part la faiblesse constaté dans les rangs des groupes du GSPC qui s’affaiblissent davantage par la détermination des autorités Algériennes et les efforts consentis par l’Armée populaire nationale qui intensifie sa lutte contre le fléau du terrorisme ». le rapport également réaffirme que les premiers Algériens qui ont immigrés en Grande Bretagne au début des année 90 ne maîtrisaient pas la langue anglaise, et c’est ce qui les a empêché de s’adapter  dans la société Britannique et d’y travailler.