Santé : suppression graduelle du service civil
Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès, rejette la responsabilité du retard enregistré dans l’adoption des modifications dans le statut des personnels de la Santé publique à la Direction générale de la Fonction publique. Ce retard a poussé les praticiens de la santé publique à redescendre dans la rue.
S’exprimant en marge de l’ouverture de la 14ème édition du Salon international médicament et de l’équipement médical, le ministre de la Santé a indiqué que ses services ont expliqué au Syndicat national des praticiens de la Santé publique (Snpsp) tous les détails sur le nouveau statut. Ould Abbès a affirmé, d’autre part, que les révisions et les modifications présentées par la commission mixte ont été adoptées par le ministère de la Santé et qu’elles ont été mises sur la table de la Direction générale de la Fonction publique depuis le mois de février dernier. Le ministre se lave ainsi les mains du grand retard enregistré dans la révision du statut des praticiens de Santé publique.
Pour rappel, le Snpsp a déploré mardi ce qu’il a qualifié de « tergiversation » de la tutelle à mettre en pratique ce qui a été convenu au sujet de la révision de régime indemnitaire et du statut des praticiens de la Santé publique. « Il y a de la tergiversation dans la prise en charge effective des revendications légitimes des praticiens de la Santé publique », a estimé le président du syndicat, Lyes Merabet, lors d’une conférence de presse, précisant que c’est pour cela qu’il a été convenu, lors d’une réunion du conseil national du syndicat jeudi dernier, d’organiser « deux sit-in jeudi devant le ministère de la Santé et le 28 avril devant le Palais du gouvernement ».