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Sénateur français: “L’armée française a utilisé des armes prohibées en Algérie”

محمد مسلم
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Sénateur français: “L’armée française a utilisé des armes prohibées en Algérie”
D.R
Crimes perpétrés par l'armée coloniale en Algérie

Un sénateur français du Parti communiste français (PCF), Pierre Laurent a évoqué l’usage par l’armée coloniale française d’armes prohibées dans nombre de ses anciennes colonies, y compris l’Algérie.

Des agissements que le sénateur juge contraire aux engagements internationaux de la France qui se targue par la voix de son ministre de l’Europe et des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian d’avoir toujours été “à la pointe du combat contre les armes chimiques, depuis la bataille d’Ypres, en 1915. ”

Selon le sénateur la “France a, à de nombreuses reprises, agi en contradiction avec ses engagements internationaux en la matière”, soutenant que “certains constituent des crimes de guerre” que la France n’a jamais reconnus. C’est ce qu’a évoqué Pierre Laurent dans sa question écrite n° 04697 adressée à la ministre française des armées, Florence Parly.

A ce propos, il a évoqué l’usage du “napalm” par l’armée coloniale lors de la Guerre de Libération nationale, notamment lors des opérations Aloès (décembre 1954) dans la wilaya I historique, l’Aurès.

D’après toujours le sénateur PCF, le napalm a également utilisé lors de l’opération militaire Véronique (janvier 1955), soutenant encore que “l’usage de napalm devint de plus en plus fréquent notamment lors de l’exécution du plan Challe du 6 février 1959 au 6 avril 1961”.

Le gaz sarin a fait l’objet d’essais sur le terrain au mépris des engagements internationaux de la France à la base B2-Namous notamment et ce, jusqu’à bien au-delà de la date de l’indépendance de l’Algérie, a ajouté le membre du Sénat français.

Selon des informations recueillies sur internet, B2 Namous est une base secrète d’essais chimiques et bactériologiques utilisée par les autorisées françaises jusqu’en 1986, date à laquelle ces dernières s’y seraient retirées.

En effet, l’Algérie n’était pas le seul pays où la France coloniale a utilisé des armes prohibées. Le sénateur a cité d’autres exemples, indiquant que lors de la guerre du Rif (1921-1926) un atelier de fabrication d’obus chimiques fut installé avec l’aide de spécialistes français à Melilla au Maroc au bénéfice de l’armée espagnole, ainsi que des batailles de  Pho Lu en février 1950 et de Vinh Yen en janvier 1951…

Traduit par: Moussa. K.

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