Tebboune: l’Algérie ne laisse pas Tripoli tomber aux mains des “mercenaires”.
Le président de la République Abdelmadjid Tebboune a indiqué dans un entretien a la chaîne qatarie Al-Jazeera que les récentes manœuvres menées par l’Armée nationale populaire (ANP) visaient a s’assurer de la disponibilité de l’Armée a faire face a tout imprévu.
Dans quelques extraits de son entrevue, le président Tebboune a affirmé que le Hirak béni et authentique a sauvé l’Etat algérien de la déliquescence grace a son pacifisme sous la protection des services de sécurité de l’Armée.
Le chef de l’Etat a estimé en revanche que les dernières marches ne sont pas identifiées et n’ont pas les mêmes revendications et les mêmes slogans.
Abdelmadjid Tebboune insiste également sur le fait que 13 millions d’Algériens ont pu sauver le pays d’une prolongation du 4e mandat de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika et de mettre en échec les desseins de ce qu’il qualifie de la Issaba (bande) de continuer a contrôler le pays.
Sur la question palestinienne et la normalisation, le locataire du Palais de El Mouradia a réitéré la position inaliénable et constante de l’Algérie et que celle-ci ne lachera jamais la Palestine.
En outre, il a rappelé l’existence d’un accord arabe “la terre contre la paix” que l’Algérie tient a respecter, avant de se rattraper: “Aujourd’hui, pas de paix et pas de terre, et pourquoi la normalisation?”
Sur le dossier libyen, le président de la République a dit que l’Algérie refuse que Tripoli –première capitale arabe et maghrébine- soit tombé aux mains de ce qu’il qualifie de “mercenaires”.
A ce titre, il a fait savoir que l’Algérie était prête a intervenir d’une manière ou d’une autre pour empêcher la chute de Tripoli, affirmant qu’il savait pertinemment de quoi il parlait en disant que “Tripoli est une ligne rouge”. Selon lui, le message est bien passé.
Pour ce qui est du dossier sahraoui, Tebboune a réaffirmé que “notre position est constante vis-a-vis du Sahara occidental et nous n’accepterons en aucun cas le fait accompli”.