Selon les membres de la famille algérienne disparue: «Elle est détenue par les miliciens libyens»

Le ministère des Affaires étrangères n’a pas confirmé la disparition de la famille algérienne constantinoise, composée de quatre personnes, un couple, la belle-mère et le beau-fils.

Ces derniers ont été enlevé par un groupe d’hommes armés et emmenés vers un lieu inconnu à Tripoli, la capitale libyenne.

Ce qui a augmenté l’inquiétude de la sœur de la kidnappée, qui habite Biskra, c’est l’infirmation de la responsabilité de ce rapt par les autorités libyennes à travers une émission de télé.  

Ce qui laisse supposer que c’est les milices, qui activent à Tripoli, qui sont responsables de l’enlèvement de cette famille.

La famille, restée en Algérie, tant à Constantine, qu’à Biskra, s’inquiète sur la santé de la belle-mère, Djamila, âgée de  plus de 65 ans et qui est atteinte de plusieurs maladies chroniques.

Sa fille craint pour la vie de sa mère, car elle ne pourrait pas résister à une longue détention, et s’inquiète également pour son frère, Abdelhalim, sa sœur Hawa et son mari, d’origine palestinienne qui ont été enlevés dans des circonstances mystérieuses dans un pays où règne le chaos depuis la disparition du Guide libyen.

L’absence de représentation diplomatique algérienne en Libye et de tout organe des droits de l’homme, fait que les canaux de communication sont difficiles.

Néanmoins, le bureau consulaire algérien, chargé des affaires libyennes, à Gafsa, en Tunisie, où il a été transféré, s’évertue à traiter cette affaire en toute discrétion pour espérer rapidement une issue heureuse à cette affaire.